Après avoir reposté mon essai fondateur sur la journée de la Saint-Valentin la semaine dernière, un sujet intéressant a surgi. L’une de mes affirmations dans l’article sur la Saint-Valentin était qu’un homme ne devrait jamais acheter de lingerie à sa femme ou à sa petite amie comme cadeau pour la Saint-Valentin et, par extension, pour toute autre occasion, spéciale ou non. En prenant en compte les commentaires de « Sunshinemary » et du commentateur « Lingerie » (étrange comme username, pour un homme, mais bon), j’ai commencé à mieux comprendre pourquoi j’ai toujours défendu ce principe.
Voici l’avis de « Lingerie » :
C’est dingue :
« Note : N’achète jamais de lingerie à une femme, elle n’en sera jamais satisfaite. Une femme doit le faire elle-même pour se « sentir sexy », s’assurer que ça lui va bien, et c’est SON IDEE. Quand tu l’achètes pour elle, c’est artificiel et c’est manifeste, et ce qui est « manifeste » est souvent le baiser de la mort pour un gars qui fait des efforts ».
Chez moi, les femmes portent ce qu’on leur a ordonné de porter. Ce n’est pas une décision qui leur est laissée. Au début d’une relation, je dois les former aux vêtements appropriés, ce qui signifie les emmener au magasin et leur demander de modéliser des vêtements pour moi afin que je puisse leur montrer ce qui fonctionne et ce qui ne fonctionne pas, et pourquoi. Après cela, elles savent quels vêtements elles doivent acheter pour moi afin que je n’aie pas à faire les courses avec elles.
Voici l’avis de « Sunshinemary » :
LOL. Bien sûr que tu dois acheter de la lingerie à ta femme. Et si elle pense que c’est « vraiment un cadeau pour toi » ? Son corps n’est-il pas censé être un cadeau pour toi selon la Bible ? Elle devrait être heureuse que tu veuilles encore la voir dans cette tenue.
Pour tout te dire, dans le passé, j’ai acheté de la lingerie à la fois pour mes anciennes petites amies et pour Madame Tomassi ; et j’ai appris ma leçon. C’est une leçon sur le désir authentique par rapport au désir obligé. Si une femme ne fait pas l’effort préalable de vouloir se rendre plus désirable et plus sexy pour toi en tant que ta petite amie, ta fiancée ou ta femme, tu n’es pas sa première priorité sexuelle ou mentale. C’est aussi simple que cela.
Que ce soit le résultat d’un « entraînement » préalable comme dans le cas de « Lingerie » ou le scénario auquel Sunshinemary fait allusion, l’effet est le même – un désir sincère de faire plaisir à quelqu’un est toujours préférable à une obligation forcée de lui faire plaisir.
Comme je l’ai déjà dit, une femme qui a envie de te baiser trouvera un moyen de te baiser. Si une femme a besoin d’être « formée » pour être plus sexuelle et moins gênée qu’il ne lui faut pour faire l’effort minimal d’acheter quelque chose pour se rendre plus attirante sexuellement et moins gênée pour te baiser, alors tu as affaire à une femme qui (au moins inconsciemment) se croit d’un statut sexuel supérieur au tien. En d’autres termes, si elle n’a pas envie d’acheter des choses ou de se préparer pour être sexy pour toi, pour t’attirer, pour rendre ton expérience sexuelle avec elle plus mémorable que celle de ses concurrentes sexuelles potentielles – tu ne mérites pas l’optimisation de son intérêt hypergamique, et son engagement avec toi est basé sur quelque chose d’autre que ton véritable attrait sexuel pour elle.
Comme je l’ai déjà expliqué, dans un autre article ; lorsque des femmes célibataires se préparent minutieusement avant de sortir avec leurs copines pour rencontrer des hommes au hasard, ce médium est le message. Lorsque chaque look, chaque option vestimentaire, chaque choix de maquillage et d’accessoires est soigneusement étudié pour attirer sur elle une attention sexuelle potentielle, le message est assez clair – elle fait un effort pour être plus attirante pour ce qu’elle estime être une récompense. Les femmes qui subissent les changements hormonaux associés à la phase proliférative de leur cycle menstruel (juste avant l’ovulation) ont une prédisposition psychologique à vouloir chercher les bons gènes Alpha. Cette condition de phase déclenche également des changements dans l’ornementation féminine ; en d’autres termes, lorsque les femmes ovulent, elles s’habillent pour impressionner.
Lorsqu’une femme déploie cet effort concerté pour obtenir une récompense socio-sexuelle, mais que plus tard elle ne fait pas, ou cesse de faire, le même effort pour maintenir ton intérêt socio-sexuel pour elle, ce médium est aussi un message qu’elle diffuse ; elle perçoit ton statut (valeur sur le marché sexuel) comme ayant moins de valeur que l’effort nécessaire pour maintenir ton intérêt pour elle.
Cela ne veut pas dire que tous les rapports sexuels que tu as doivent toujours être de l’ordre du porno professionnel, mais que la spontanéité sexuelle et l’effort qu’elle fait pour te plaire de son plein gré sont des indicateurs de sa perception de ta valeur sur le marché sexuel (VMS) ainsi que des dictats biologiques de sa phase menstruelle. En d’autres termes, les Alphas obtiennent l’enthousiasme des femmes, les hommes Beta obtiennent le sexe « confortable ».
Un cadeau doit être donné.
« Son corps n’est-il pas censé être un cadeau pour toi ? ».
Oui, mais un cadeau doit être donné, et non pris par la force ou être un dû, sinon ce n’est plus un cadeau.
Un principe que je suggère toujours aux hommes qui arbitrent entre plusieurs options, c’est qu’ils fassent de leurs attentions pour une femme une récompense pour les efforts et investissements de cette femme à son égard. D’un point de vue de la drague et de la séduction, il s’agit d’une inversion du scénario féminin consistant à se qualifier pour ses récompenses, mais c’est un principe très important à comprendre et à intérioriser. Le « Dread Game » est fondé sur ce principe, mais il va au-delà de cette utilité – ton mérite, ton attention et ce que cela vaut pour qu’une femme s’investisse, définiront le cadre de toute relation future que tu auras avec elle.
Lorsque cette attention est donnée trop généreusement ou qu’un homme, suite à son conditionnement féminisé, donne son attention sans une sorte de « dynamique de gain » de la part d’une femme, ses attentions deviennent effectivement sans valeur pour elle.
Je commence par cela car il est important de reconnaître la valeur que l’attention d’un homme a pour les femmes, lorsque tu évalues sa véritable estimation de ta valeur personnelle. En général, les femmes ne vont pas donner ouvertement à l’homme avec lequel elles sont impliquées une évaluation honnête de sa valeur pour elle. Cela fait partie du fait qu’un tel homme a tout compris et qu’il a compris, à un certain niveau, quelle est sa propre valeur pour elle. Un Alpha ne pose pas de questions directes sur son propre statut auprès des femmes, il le comprend intrinsèquement, en fonction le comportement des femmes autour de lui.
Cependant, les femmes révèlent rarement l’impression que leur fait un homme – en fait, la seule fois où une femme est invitée à révéler « ce qu’elle pense vraiment » d’un homme, c’est pendant ou après une rupture. Au contraire, l’évaluation qu’elle fait de lui dans une relation (à long ou à court terme) s’exprime dans ses attitudes, ses comportements, son physique, ses ornements et sa volonté (ou ses réserves) de vouloir lui faire plaisir.
J’ai beaucoup de mal à accepter le concept selon lequel la sexualité d’une femme est un cadeau à offrir à un homme. Lorsqu’une femme perçoit que la VMS (ou l’évaluation Alpha) d’un homme est inférieur à ce que son hypergamie pourrait mériter (de façon réaliste ou non), c’est à ce moment-là que la convention sociale du « don du sexe » devient la psychologie dominante pour elle. Pour un homme qui ne le mérite pas, ou un fournisseur Beta qui n’est pas habitué à la « récompense » du sexe, ce don devient une situation de renforcement intermittent du comportement désiré (ton approvisionnement).
Un indicateur social féminisé de cette dynamique est un état psychologique masculin constant d’autodépréciation. Par exemple, j’ai mentionné dans le post de la semaine dernière que la plupart des messages de Saint-Valentin envoyés par les hommes aux femmes sont des messages impliquant d’une manière ou d’une autre que l’homme ne « mérite » pas la femme avec laquelle il est en couple. Il s’agit essentiellement d’une condition préalable pour ne jamais mériter son intimité. Lorsque c’est la psychologie opérationnelle d’un homme vis-à-vis des femmes, cela ne sert qu’à perpétuer le fait qu’il ne mérite pas son cadeau et à démontrer son statut d’homme Beta (au moins mentalement). Les hommes me demandent souvent d’où vient la dynamique de la « piédestalisation » (le fait de toujours placer la femme ou les femmes sur un piédestal) et pourquoi cela semble être la psychologie par défaut des hommes par rapport aux femmes, sa racine est dans cette dépendance sociale/psychologique du don au mérite.
Baise Alpha et cadeaux Beta.
Les hommes Alpha, ou les hommes que les femmes présélectionnent comme possédant des traits et des attitudes Alpha, ne reçoivent pas le « cadeau » de sa sexualité, une femme a simplement des rapports sexuels désirés avec un Alpha lorsque l’occasion et l’environnement le permettent. La récompense conditionnelle ou la dynamique du sexe en tant que cadeau n’est même pas prise en compte, seulement l’urgence et l’opportunisme sexuels, protégés par les filtres de sa conscience, ses convictions ou ses barrières émotionnelles (ou l’absence de barrières, justement). Les « baises alpha » ne sont pas un cadeau, c’est du sexe vraiment désiré fondé sur l’opportunité et l’urgence.
Je pense que cela vaut la peine de souligner le contraste évident de cette dynamique de cadeau par rapport à l’homme dont la femme était manifestement plus aventureuse sexuellement dans son passé qu’elle ne l’a jamais été avec lui pendant toute la durée de son mariage.
Aussi insensible que cela puisse paraître, si je peux comprendre les sentiments de trahison face à la duplicité, je comprends aussi les mécanismes qui sous-tendent la stratégie sexuelle dualiste des femmes. La critique la plus courante à l’égard de cette situation était que l’homme dans ce cas était un imbécile pour avoir épousé une femme qui ne voulait pas lui donner le meilleur d’elle-même sexuellement. Il aurait dû voir les red flags et éviter d’investir sa vie, et la vie d’un enfant, dans une femme qui avait des problèmes sexuels… avec lui.
C’est très facile d’être un coach de vie après coup, mais je ne suis pas sûre que la plupart des hommes réalisent ce que sont ces red flags quand ils les voient. La plupart des hommes, grâce à une vie entière de conditionnement à la sensibilité féminine, prennent les femmes au mot plutôt que de voir le message comportemental. Ils n’ont jamais l’occasion de saisir véritablement la stratégie socio-sexuelle que les femmes emploient au cours d’une vie pour optimiser l’hypergamie. Et même après avoir été au cœur de cette équation, la plupart des gars ne veulent toujours pas croire que le moyen n’ait jamais été le message.
Si une femme est réservée avec toi sexuellement, si ses conditions pour être sexuelle sont basées sur une récompense perçue ou une « mentalité de cadeau » (donc de « conditions »), eh bien, c’est ça le message. Si une femme a besoin d’être convaincue pour être plus sexuelle avec toi, c’est le message. Si une femme est sexuellement agressive avec toi, si elle adopte des comportements qui indiquent qu’elle a l’intention de créer un environnement qui faciliterait vos rapports sexuels, c’est le message. Les femmes qui t’aiment ne t’embrouilleront pas. Comprends les mécanismes du fonctionnement de sa stratégie sexuelle, comment les détails de celle-ci se manifestent dans ses mots, ses attitudes et ses comportements, et comment en tirer parti à ton avantage ou en voir les signaux d’alarme, et tu seras mieux préparé à voir ces signaux d’alarme avant de t’investir dans une femme qui en vaut la peine ou pas.