À maintes reprises, j’ai été confronté à la réponse la plus courante pour contrer tout ce que je propose sur la nature des femmes. Bon, allez, je vais laisser une commentatrice, sous le pseudo de « LivingTree » illustrer ce que je veux dire. Elle a laissé un commentaire sur mon article « superficiel » :
« RM, pensez-vous vraiment ce que vous avez dit, « la tactique de moquerie la plus commune que les femmes utilisent contre les hommes est « superficiel » » ? Et ça te dérange ? Merci mon Dieu pour ça ! Ce que je ne ferais pas pour être à la place des hommes si c’est le cas.
La liste des tactiques de moquerie que les hommes utilisent contre les femmes est si incroyablement hostile et blessante que je peux à peine la répéter, et cela me gêne que vous vous plaigniez même d’être traité « d’homme superficiel ». Qu’est-ce que je ne ferais pas pour qu’on me traite de superficielle au lieu de grosse, de salope, de laide et de « femme en colère », de chercheuse d’or et de pute féministe égoïste, chaque fois que je dis ce que je pense de quelque chose de controversé.
Vous n’avez aucune idée de la chance que vous avez, si être critiqué pour être superficiel est le plus gros de vos problèmes ».
J’ai illustré des exemples de solipsisme féminin dans de nombreux articles, mais pour vraiment le comprendre, vous devez lire les commentaires des femmes lorsqu’on leur présente une observation objective, critique des femmes en général, voir comment elles interprètent cette « attaque » de manière solipsiste, la réinterprètent personnellement dans leur expérience personnelle, et ensuite ré-offrent leur interprétation comme une vérité généralisée (c’est-à-dire universelle). Je vais laisser « LivingTree » continuer à vous l’expliquer un peu plus succinctement :
« Oh, et accessoirement, en tant que femme, je ne choisis pas mes compagnons en fonction de leur apparence, de leur argent, de leur ambition ou de leur désir.
Toutes ces choses sont agréables, et parfois c’est suffisant pour obtenir un premier rendez-vous, mais je décide de continuer à sortir avec quelqu’un en me basant sur un seul facteur : a-t-il de la classe ?
Malheureusement, cela signifie que je n’ai pas beaucoup de rendez-vous. Ils sont éliminés très rapidement. Je vous suggère de faire de même. Il n’y a pas vraiment de choix à faire, parmi les hommes ou les femmes, j’en ai bien peur, mais si nous prenons tous nos décisions d’accouplement en nous basant sur… le physique, l’argent, l’ambition, ou le désir qu’ils ont de nous… eh bien, nous encourageons le mauvais caractère des uns et des autres ».
Bref, vous voyez le tableau. Si vous n’avez pas encore l’article « superficiel », le véritable objectif de cet essai se trouve dans le premier paragraphe :
« Des termes comme « superficiel » sont définis contextuellement d’un point de vue féminin et, par le biais de la honte, de la moquerie, servent à renforcer la primauté féminine ».
Bien entendu, je ne personnalise nulle part dans cet article mon point de vue sur cette honte particulière ; je ne fais que décrire un processus et observer une convention sociale féminine. Évidemment, je n’ai pas à défendre l’observation, mais la réponse de LivingTree met en évidence la réaction féminine typique à une offense spécifique au genre, investie par l’ego. Traiter l’objectif dans un contexte personnalisé, réinterpréter l’intention de cette objectivité (impliquer le biais), défendre le féminin, défendre l’ego et ensuite re-généraliser l’interprétation universelle corrigée d’une manière aussi « féminine-positive » que possible.
Oh, et si vous pouvez ajouter un peu de honte masculine dans cette re-généralisation (pour avoir osé être critique et objectif sur le féminin en premier lieu), c’est encore mieux.
NAWALT®
Quiconque a passé plus d’un mois à lire les fils de commentaires sur les blogs de la manosphère comprend la raison pour laquelle « NAWALT » (« Not All Women Are Like That ») est devenu un trope digne de son propre acronyme. « Toutes les femmes ne sont pas comme ça… » est la réponse la plus courante, par défaut, aux offenses personnelles féminines. Vous devrez pardonner les 10 mots que j’ai utilisés dans le paragraphe précédent, mais ils étaient nécessaires pour décrire un processus qui mène à l’expression NAWALT. Il est évident que l’esprit des femmes (ou des humains en général) n’exécute pas un algorithme mental étape par étape comme celui-ci jusqu’à ce qu’il transforme l’objectivité en une vérité universelle subjective qu’il trouve plus acceptable. Les femmes n’ont pas besoin de le faire quand le travail est déjà fait pour elles avec la réponse NAWALT.
Tout comme d’autres conventions sociales féminines telles que « JBY » (« Sois toi-même ») ou le classique « LJBF » (« Soyons amis »), le « NAWALT » est un processus mental qui a déjà été socialisé par l’impératif féminin afin d’être plus facile d’utilisation pour les femmes. Même lorsque les femmes sont contraintes par des preuves irréfutables de concéder une observation objective qui porte atteinte à la féminité, le NAWALT est utile.
C’est généralement à ce moment de la concession que la réaction « oh, oh, les hommes le font aussi » est déclenchée. Si, à un certain moment au cours du processus de réinterprétation personnelle, une femme a l’étincelle d’une véritable introspection, ou est forcée de reconnaître un aspect peu flatteur de la nature féminine, le prochain défaut naturel est de comparer cet aspect à un autre aspect masculin – un peu comme LivingTree le fait dans ses réponses à mon article.
Le raisonnement en est un de type : « bien, nous les femmes sommes parfois mauvaises, mais vous les hommes vous êtes pires », et cela contourne simplement le point original et objectif initialement démontré. Détourner le problème n’est qu’un mauvais débat de base, mais il est intéressant de voir la fluidité naturelle (sans réelle conscience du débat) avec laquelle les esprits féminisés y ont recours. Le problème n’est pas le problème, le problème est que les hommes font quelque chose de similaire, donc le point offensif est invalidé. Inutile de dire que cela ne répond en rien à la question initiale.
Toutes les femmes sont comme ça.
L’utilité de NAWALT va bien au-delà d’une simple mesure défensive. NAWALT est utilisé et personnalisé dans l’espoir que les femmes génèrent des opinions sympathiques sur elles-mêmes (par le biais d’anecdotes personnelles), et par extension sur les femmes dans leur ensemble, pour défendre les perspectives féminines. Cependant, toutes les femmes ne sont pas comme ça… jusqu’à ce que toutes les femmes soient comme ça.
Si je devais débattre des mérites uniquement féminins des conventions sociales féminines qui présentent les femmes sous un jour positif (c’est-à-dire un jour qui complète l’impératif féminin), alors toutes les femmes sont comme ça, et ce qui est encore mieux, c’est qu’aucun homme n’est jamais comme ça. Par exemple, si je devais renforcer le mythe de la mystique féminine sur un forum ou un blog vantant les mérites des femmes, vous ne liriez jamais « oui, mais toutes les femmes ne sont pas comme ça », ni « oui, mais les hommes font ça aussi ». Si je trouve quelque chose de louable dans le féminin alors aucune femme n’a de problème objectif avec « toutes les femmes sont comme ça » et il n’y aura jamais de contre-élément sympathique qui trouve un corollaire à tout ce que font les hommes. En d’autres termes, toutes les femmes ne sont pas comme ça, (jusqu’à ce qu’elles le soient), mais les hommes sont toujours « comme ça ».
Source : « Not All Women Are(n’t) Like That » publié par Rollo Tomassi le 23 octobre 2013.