En vidant mes onglets internet récemment, je suis tombé sur un lien vers un vieux billet de Château Heartiste que j’avais réservé pour une consultation ultérieure : « Beta Valentine ». Quand j’ai vu qu’il s’agissait d’une critique de film, j’ai bien sûr regardé le film en question, loué par Roissy comme étant « vivifiant, vrai, et pertinent pour le moment culturel ». Moi aussi, je le recommande vivement.
L’histoire dépeint le déclin d’un certain Dean Pereira (et la relation qui s’effrite en conséquence). Pendant que je regardais, une certitude s’est cristallisée dans mon cortex, qui n’était auparavant qu’un murmure à la limite de ma conscience. Quelle est l’essence de l’homme ?
La seule chose qui fait d’un homme un homme, c’est le contrôle.
Le contrôle de soi.
Un homme sait que le présent ne peut être utilisé pour changer le passé, et il agit en conséquence. Ses actions, bien que rapides lorsqu’elles sont nécessaires, ne sont jamais hâtives ni irréfléchies. Les très rares fois où il se met en colère, ce n’est pas une violence spontanée mais un mécontentement latent qu’il manifeste.
Contrôle du mode de vie.
Un homme ne fuit pas ses problèmes en s’adonnant à l’ivresse ou à la drogue. Sa discipline et sa confiance se manifestent par une alimentation saine et de l’exercice physique. Il écoute la sagesse des autres et les voix de sa communauté, mais fait toujours ses propres choix.
Contrôle financier.
Un homme subvient à ses besoins en produisant de la valeur pour la société. Dans certains cas, les autres comptent sur son soutien financier, mais jamais l’inverse. Ses finances ne sont soumises qu’à son contrôle et à son administration, et il dispose de réserves en cas de complications imprévues.
Le contrôle des relations.
Un homme n’entretient que les relations qu’il apprécie et n’apprécie pas les personnes qui ne l’apprécient pas. Comme il possède les éléments de contrôle énumérés ci-dessus, on ne peut pas lui dicter sa conduite, ou le faire chanter. S’il est mal traité, il peut s’en aller et le fera.
Le contrôle ne requiert ni n’implique un manque de responsabilités. Il s’agit plutôt d’un état d’esprit et d’un état de fait. Faites-en votre affaire.
Source : « The one thing that makes a man » publié par Mark Ford le 12 juillet 2013.