La ménopause : une conspiration masculine.

Je ne voulais pas y croire à l’époque. Je ne pensais pas qu’il était possible qu’une étude ait été publiée et qu’elle dise de telles absurdités.

En pratique, on en est venu à charger le mâle de la « responsabilité évolutive » de la ménopause !

Nous avons toujours su que la sélection sexuelle est exercée par les femmes qui choisissent le mâle qui leur convient le mieux (celui qui est le plus apte à avoir la meilleure progéniture).

Voilà la contre-attaque : la sélection sexuelle est faite par les hommes et ce sont eux qui ont déterminé l’apparition de la ménopause chez les femmes, altérant définitivement leur capacité de reproduction à un âge avancé.

Je veux dire que les mâles ont l’audace de choisir de jeunes femelles pour se reproduire.

Si elles n’étaient pas aussi sordides, les septuagénaires seraient ainsi de délicieuses et impeccables jeunes filles.

Il est bien connu qu’avec l’âge, les différents os qui composent le pelvis se soudent, de sorte que le pelvis perd la possibilité de se dilater.

Nous savons également que les ovocytes sont fixés dès la naissance et souffrent des agressions de l’environnement (radiations, substances chimiques, etc.), en fait après l’âge de 35 ans l’amniocentèse de routine est pratiquée.

Enfin et surtout, la grossesse à un âge avancé augmente les coûts pour la collectivité.

C’est un héritage incontestable du bon sens qu’en vieillissant, notre situation s’aggrave et on perd de la fonctionnalité.

Mais tout cela importe peu aux scientifiques canadiens : il faudrait que les hommes fertilisent des femmes de 80 ans pour inverser une adaptation évolutive déclenchée par eux-mêmes.

Cette prostitution de la science au profit de l’idéologie rappelle un ancien épisode de la période stalinienne de l’ex-URSS : l’affaire Lysenko.


Source : « La menopausa : una cospirazione maschile » publié le 19 juin 2013 par Il marmocchio.