J’ai déjà dit et répété à quel point il m’a été difficile de m’adapter à la culture américaine lorsque j’ai déménagé aux États-Unis. J’ai été choqué de voir les femmes se comporter d’une manière que, jusqu’à ce jour, je ne pouvais considérer que comme un comportement approprié pour un homme seulement. J’ai été activement dragué, ce qui aurait été inconcevable en Colombie, mais c’est quelque chose dont j’ai rapidement appris à tirer parti.
Ayant été élevé dans un foyer très conservateur et traditionnel, je suis allé dans un lycée privé de premier ordre où l’on m’a appris à me comporter conformément aux attentes de la classe sociale élevée et ultra-conservatrice de mon pays. J’y ai appris le mécanisme complexe qui régissait les interactions sociales à ce niveau. J’ai également appris que les femmes étaient tout aussi excitées que les hommes, mais qu’elles devaient le cacher. Personne ne veut que la fille d’un ambassadeur soit publiquement considérée comme une salope.
J’ai observé le scénario, reconnu ma cible et je me suis adapté à ma situation. En d’autres termes, j’ai vu que les filles ne coucheraient jamais avec moi si je me moquais d’elles en les traitant de salopes, et que les autres filles apprendraient alors à ne pas s’engager avec moi parce que leur réputation serait en jeu. Par conséquent, pour jouer au jeu de la séduction pendant mon adolescence, j’ai fait de mon mieux pour afficher une façade de discipline et de discrétion. Si je couchais avec une fille, même si j’avais envie de me vanter, je me taisais. Je me suis rendu compte que cette politique de discrétion et de réserve était le seul moyen possible de garder intactes mes aventures amoureuses. C’était horrible de ne pouvoir dire à personne que je me tapais des filles à droite et à gauche comme si j’étais à court de scotch.
Bienvenue en Amérique.
Le contraste avec la culture américaine était étonnant, je voyais des filles affirmer ouvertement qu’elles aussi étaient à la recherche d’une nuit de passion béate et superficielle. J’ai adopté cette attitude et je me suis juré de ne jamais épouser une Colombienne. Je me suis tellement entiché de cette oasis culturelle que j’ai entamé une relation avec une Américaine.
Elle était intelligente et belle, mais incroyablement instable sur le plan émotionnel, démocrate et féministe convaincue. J’ai décidé de la mettre à l’épreuve en la façonnant selon ce que je voulais chez une fille. Je faisais ce que je voulais d’elle au lit, puis je l’envoyais à la cuisine pour s’occuper de ma nourriture. Elle est ensuite devenue trop dépendante sur le plan émotionnel et j’ai été obligé de mettre fin à tout cela, mais j’avais appris ce que revendiquait le féminisme autrefois, et ce que revendique le féminisme moderne aujourd’hui.
Je comprends que des choses terribles sont faites au sexe faible. Dans certains pays, la circoncision des femmes est normale et obligatoire, et dans d’autres, elles sont lapidées pour avoir insulté le prophète Mahomet. Le féminisme tente d’aider ces femmes et de les rendre égales aux hommes aux yeux de la loi, mais surtout, il a libéré leur sexualité, un fait qui a eu des résultats très généreux pour votre serviteur.
En revanche, le féminisme moderne est devenu aussi aveugle que l’islam radical. De la même manière que faire une caricature d’Allah peut vous faire tuer, toute tentative faite par un homme, par laquelle il tente d’exprimer sa nature, sa sexualité et son désir, risque de lui causer des problèmes. Tout ce qui ressemble ne serait-ce qu’à un vestige de masculinité est une menace et doit donc être éliminé. Les féministes refusent de s’engager dans des arguments logiques, rationnels et méthodiques, comme le montre clairement l’exemple de la féministe « Big Red », que Jezebel a désespérément tenté de défendre.
La moquerie du bon sens.
Lorsqu’une personne se radicalise sur un sujet, elle se ferme à toute tentative de discussion rationnelle. Les féministes américaines actuelles semblent penser que tout homme qui fait preuve de bon sens et de logique est anti-femmes, misogyne, machiste et toutes les autres absurdités du genre.
Par exemple, si l’armée n’admet pas de femmes dans une division spéciale, elles sautent immédiatement sur l’occasion et crient : « l’armée n’est constituée que de gros porc misogyne ! ». Pourtant, il existe une raison très simple pour laquelle les militaires agissent ainsi : les pays n’ont pas vocation à perdre les guerres. Et dans le cas précis des États-Unis, ils ne sont pas devenus les meilleures forces armées de la planète en formant des unités faibles.
Ne vous méprenez pas, c’est bien que les filles travaillent et passent des diplômes comme les hommes, mais vouloir qu’on leur donne des choses sans les mériter, uniquement en raison de leur sexe, est scandaleux et tout simplement comique.
Je m’efforce de toujours garder un processus rationnel et méthodique dans tout ce que je fais. Cela a conduit de nombreuses femmes à me qualifier de misogyne, de coureur de jupons, etc. Et même si j’admets que mon côté misanthrope ressort souvent, je ne pense pas être un misogyne. J’ai aimé de nombreuses femmes assez fréquemment ; je suis plutôt un philogyne. S’il n’y avait plus de femmes dans le monde, je me jetterais probablement d’une falaise.
L’excuse de l’égalité.
Ce qui m’agace le plus, c’est leur prétention moralisatrice à dire que le féminisme est pour l’égalité. Si cette affirmation bidon avait la moindre ressemblance avec la vérité, j’aurais un certain respect pour le féminisme, mais l’hypocrisie pure et simple de leur comportement me laisse perplexe. Si le féminisme était vraiment en faveur de l’égalité, il n’occulterait pas les faits concrets qui prouvent que la société est clairement trop indulgente envers les femmes. Un exemple clair de cela est le fait que les femmes purgent beaucoup moins de temps de prison pour des crimes égaux ou comparables (63% de temps de prison en moins).
Extrait : « (…) les femmes arrêtées pour un crime ont également beaucoup plus de chances d’éviter complètement les accusations et les condamnations, et deux fois plus de chances d’éviter l’incarcération en cas de condamnation ».
Les féministes ignorent également les nombreux cas de fausses accusations de viol qui détruisent les carrières masculines et où les hommes sont traités comme des monstres. Les incroyables règlements de divorce qui aboutissent à ce que les femmes prennent tout et que les hommes finissent par déménager de leur propre maison. Me mettre à la porte de ma maison est tout aussi absurde, de la part d’une femme, que de s’attendre à ce que je l’épouse à 32 ans.
À ce stade, permettez-moi de vous demander de ne pas me prendre pour un MRA ou un défenseur des droits des hommes. Je ne me soucie pas du tout du sort des hommes Betas qui finissent en couple avec des filles grosses et moches (tout homme qui laisse cela lui arriver le mérite). En fin de compte, je ne sais même pas pourquoi j’écris ceci, parce que plus les femmes américaines deviennent décadentes, plus j’ai du sexe facile. Avant, je devais dépenser mon argent pour elles, maintenant elles dépensent le leur pour moi. Je devrais dire que je suis désolé de m’être imprégné de votre culture américaine et de m’être tapé des filles, mais je ne le suis pas.
Source : « Loving and hating feminism at the same time » publié par Faust le 10 mai 2013.