La plupart des gens sont sacrément moches. Vous ne me croyez pas ? La prochaine fois que vous sortirez de chez vous, regardez bien les gens qui vous entourent – la population en général.
Il m’a fallu un certain temps pour m’en rendre compte, ayant vécu dans les zones les plus agréables du sud de la Californie pendant la majeure partie de ma vie d’adulte. Si vous évoluez dans un environnement similaire, vous ne serez peut-être pas d’accord avec ma première phrase. Mais essayez de sortir un peu de votre monde imaginaire délicieusement vicié (par exemple, Santa Monica, West Hollywood, Manhattan, South Beach, le campus de l’Arizona State, et ainsi de suite) et vous verrez que la plupart des gens sont en fait, disons, « esthétiquement répréhensibles ».
Les irrécupérables – 70 %.
Comme je l’ai mentionné dans un de mes précédents articles, j’ai récemment commencé à prendre des cours de russe. La seule option qui me convenait était une université communautaire dans une ville de second rang de Los Angeles. Si je suis généreux, je dirais qu’environ 1 % de la population étudiante est composée de personnes que vous ne renonceriez pas à présenter comme votre conjoint. Dans ma classe actuelle, je dois constamment élaborer une stratégie pour trouver un siège où mes sens visuels et olfactifs ne sont pas offensés.
La fille à ma gauche ? Elle sent la transpiration. Le gars à ma droite ? Je ne sais pas ce qu’il a mangé mais il pue le fromage pourri. Deux rangées plus loin ? Des rouleaux de graisse nichés sur une fille qui glousse de façon incontrôlable à tout ce que dit le professeur. La rangée d’à côté, la fille, je suis certain qu’elle a des verrues. Au fond, une fille que, sans exagération, je ne peux pas regarder parce que je vais me mettre à rire. Elle a le visage d’une personne qui vient de voir un chien parler mandarin.
Et ce n’est pas une aberration. Allez vraiment vous promener dans une ville moyenne et voyez à quoi ressemblent les gens. Allez à la préfecture. Allez à l’arrêt de bus. Allez au restaurant le week-end. Visitez les casinos de Vegas. Vous n’êtes toujours pas d’accord ?
La moyenne – 20 %.
Ces personnes ne sont pas moches au point que nous soyons visuellement offensés de les avoir vu. Vous les croisez ici et là au cours de vos activités quotidiennes. Vous pensez parfois, « elle serait mignonne si… ». Ils prennent des douches, mais ont des coupes de cheveux des années 90. Ils portent des costumes, mais ils sont deux tailles trop grands. Elle a une belle silhouette, mais elle a les cheveux gras et de l’acné.
Les personnes au-dessus de la moyenne – 9 %.
Le pain et le beurre de la société, les personnes recherchées dans les boîtes de nuit, les cibles des dragueurs. Au départ, vous pouvez penser que ce chiffre est plus élevé. Mais ce raisonnement ne tient pas compte du fait que ces mediums attirent spécifiquement ce groupe démographique : ceux que vous voulez fréquenter, ceux qui vont dans les clubs et les bars tendances, et ceux qui sont suffisamment soucieux de leur santé et/ou branchés pour faire des achats dans des endroits comme « Whole Foods ». Ils essaient activement de paraître sous leur meilleur jour. Ces personnes font attention à ce qu’elles mangent. Ces personnes portent de meilleurs vêtements. Ces gens-là passent une minute de plus à couper les poils du nez (pour les hommes) ou à mettre du mascara (pour les femmes).
Cette sous-section de la société comprend les filles que les hommes voient et désirent tous les jours. Les filles aux beaux cheveux flottants des publicités pour shampooing portant des robes sveltes. Cette sous-section de la population inclut les hommes qui déclenchent la nature hypergame des filles. Bien sûr, ils ne sont pas parfaits, loin de là, ni beaux, mais il faut saluer le fait qu’ils essaient au moins de se montrer sous leur meilleur jour.
La beauté, la vraie – 1 %.
Un moment rare. Elle vous arrête dans votre élan. Cela dépasse la sexualité et ça se définit objectivement. Je sais quand je vois un homme remarquablement beau. Je sais définitivement quand je vois une femme stupéfiante.
Essayez de dire le contraire, mais ces personnes vivent selon des règles différentes et une réalité différente. Et à moins d’avoir l’occasion de pénétrer temporairement dans leur monde, il est difficile de le comprendre. Deux exemples illustratifs qui me viennent à l’esprit :
Le « Crusher » : il y a quelques années, mon ami et moi étions à Medellin. Si vous connaissez la culture de cette ville, la vie nocturne occidentale traditionnelle est inexistante, car la plupart des filles sortent avec des amis masculins et n’essaient pas de se mêler aux étrangers. Nous n’avons pu trouver aucun endroit où il n’y avait que des filles pour faire la fête. De plus, la Colombie n’est généralement pas un pays où les hommes sont réputés pour leur physique. En prenant un verre dans un bar haut de gamme, nous remarquons un type qui, sans aucun doute, baise régulièrement des chattes de qualité. 1m80, musclé, en costume, yeux bleus, visage anguleux, cheveux ondulés, et ainsi de suite (no homo bien sûr). Je lui ai demandé dans mon espagnol débutant quel bar recommande-t-il pour la nuit, et il a mentionné avec désinvolture que tel et tel club seraient amusants. Nous y sommes allés, et c’était le seul endroit à Medellin où nous étions entourés de jeunes filles très attirantes qui n’étaient PAS avec des garçons. Merci, Monsieur Crusher. L’accès aux filles, c’est la moitié de la bataille, et notre hypothèse selon laquelle gars aussi attirant saurait où trouver des filles attirantes était fondée.
Le mannequin : l’année dernière, je suis sorti quelques fois avec un vrai mannequin. Ça n’a jamais vraiment marché avec elle parce que j’ai abandonné après ce qui semblait être une psychose de bas étage de sa part – elle changeait constamment de plan, une demande après l’autre qui semblait toujours contredire la précédente et ainsi de suite. C’était tout simplement trop d’accordéon mental. Cependant, lors de mes quelques rendez-vous, j’ai vu la différence – la réalité distincte susmentionnée. Elle était traitée comme une star de cinéma. Les gens faisaient des commentaires sur son esthétique sous le coup du choc, sans arrière-pensée. Les serveurs et les serveuses la relançaient sans cesse, juste pour s’assurer qu’aucun désagrément ne venait troubler son existence. C’est quelque chose que, faute de célébrité, la plupart d’entre nous ne connaîtrons jamais. Cela m’a ouvert les yeux et, avec le recul, cela explique son attitude.
Alors… pourquoi être si moche ?
D’abord, mettons de côté les 1% de chaque côté du spectre. La loterie génétique, pour le meilleur ou pour le pire (les malformations d’un côté, et les modèles types de l’autre) n’est pas quelque chose que vous pouvez contrôler. Une fois que vous acceptez cela, la réponse devrait être évidente. C’est la paresse. La différence entre un homme impossible à séduire et un homme moyen, et d’ailleurs entre un homme moyen et un homme supérieur à la moyenne, est le manque d’effort – le fait de ne pas se soucier ou de ne pas faire assez d’efforts en ce qui concerne votre apparence.
Vous mangez bien ? Les fast-foods sont plus faciles. Aller à la salle de sport ? Non, c’est pour les vaniteux. Bien s’habiller ? Mon sweat-shirt de 12 ans me convient parfaitement. Je simplifie car il y a d’autres facteurs mais le principal coupable c’est la paresse. Si une fille n’est pas en forme, elle est trop paresseuse pour faire de l’exercice. Quand une fille parle de se couper les cheveux, c’est parce que les cheveux longs « sont si difficiles à entretenir ! ». Un homme a mauvaise haleine parce qu’il est trop paresseux pour utiliser du fil dentaire et se brosser les dents.
Ces causes entraînent certains effets. Les hommes peu hygiéniques ne fréquentent pas les bars branchés le vendredi soir. La plupart des filles qui ont de gros bourrelets n’ont pas leur Iphone qui explose à cause de multiples appels de gentlemen qui essaient de se glisser dans leur culotte moite.
Si vous voulez être désirable, tout espoir n’est pas perdu. Ces catégories sont fluides et le passage de l’une à l’autre est courant, en l’absence des 1% mentionnés ci-dessus. J’admets volontiers que j’ai été indésirable trois fois dans ma vie, mais après avoir mis fin à ma paresse, je me suis échappé, et pour de bon. Il existe de nombreux articles sur la façon d’améliorer son apparence et son style, je ne ferai donc pas de commentaires à ce sujet. Vous pouvez essentiellement vous transformer en une journée avec un peu d’hygiène, des vêtements décents et une coupe de cheveux stylée.
Enfin, cette ventilation statistique hautement scientifique n’est pas censée s’appliquer à tous les pays. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi tant de filles aiment voyager en Argentine ? Parce que la densité d’étalon y est plutôt élevée par rapport à la plupart des pays. Vous êtes-vous déjà demandé pourquoi tant d’hommes aiment l’Ukraine ou la Russie ? Parce que les filles y sont l’antithèse de la paresse en matière d’apparence.
Source : « Why so ugly ? » publié par L. D. Hume le 6 mars 2013.
Les trois étendards. 