Tu ne peux pas me gérer.

Solomon a fait un excellent commentaire sur le dernier post de Dalrock sur les femmes, l’alcool et leur « irréprochabilité » :

Je sais que les filles adorent la citation de Marilyn Monroe : « Si tu ne peux pas me supporter au pire, alors tu ne me mérites pas au meilleur de ma forme » et je ne sais pas quel a été le « pire » de Marilyn Monroe, mais…

Les filles qui disent cette citation aujourd’hui n’ont pas pris en compte cette perspective :

Votre « pire » est odieux, cauchemardesque, inacceptable, et en conséquence, il est bien normal d’être rejetée lorsqu’on se comporte comme une imbécile imprudente et indisciplinée. Votre « meilleur » est peu impressionnant et décevant.

La plupart des filles ne peuvent pas comprendre le fait qu’elles sont intolérables et qu’elles ne possèdent même pas les éléments de base de caractère ou de sagesse – probablement parce que leur voyage sur le carrousel semble contredire ou nier la conséquence naturelle de ce voyage – le rejet. Trop bêtes pour savoir que le carrousel est aussi un rejet.

Mesdames – votre « pussy-pass » est terminé. Si vous avez misé sur cela dans la vie, vous avez bien mérité votre souffrance. Votre insolence et votre mauvais comportement sont indignes et vous méritez votre désolation. Il fallait que je le dise.

Je vois cette citation circuler sur Facebook, par des femmes en quête d’affirmation et d’un truisme féminin qu’elles peuvent se raconter à elles-mêmes, tandis que leurs copines et leurs copains approuvent.

L’un des indicateurs d’une société centrée sur les femmes est le fait de transformer les échecs des femmes en succès, une sorte d’ingénierie qui a pour objet de transformer le négatif en positif. Le message ici, c’est que le « meilleur » d’une femme compense largement le « pire » d’une femme. Pour les hommes, le meilleur d’une femme – le meilleur que nous aimerions apprécier – est généralement lié à sa beayté et à l’accès sexuel exclusif et au désir qu’elle a pour nous. Cependant, il y a un prix à payer pour profiter du meilleur d’une femme, et parfois le pire ne vaut pas le meilleur.

Merci Marilyn.


Source : « You Can’t Handle Me » publié par Rollo Tomassi le 27 février 2013.