Une observation a été faite la semaine dernière sur laquelle je souhaite revenir :
Une conclusion à laquelle je suis arrivé ces deux dernières années : une femme qui pleure est soutenue tandis qu’un homme qui pleure est rejeté.
Mais seulement dans une certaine mesure. Une femme en pleurs ne suscitera le soutien et la sympathie des hommes que si elle est jeune et belle. Sinon, elle ne suscitera qu’une irritation et on fera en sorte de la faire taire.
Une femme en pleurs ne pourra obtenir du soutien et de la sympathie des autres femmes uniquement si elle appartient à la même « tribu ». Une vieille femme noire en pleurs obtiendra-t-elle de la sympathie provenant d’une jeune femme blanche ? Pas vraiment.
Les hommes ne sont pas biologiquement prédisposés à pleurer (pas autant que les femmes en tout cas), donc quand ils pleurent, personne ne sait vraiment comment réagir. Surtout si c’est devant des étrangers et que la raison derrière les larmes n’est pas du tout claire. Il est vrai que c’est un cas très rare – généralement lorsqu’un homme a des problèmes mentaux ou lorsqu’il fait une dépression nerveuse.
Normalement, les hommes pleurent devant leur famille, devant leurs amis très proches, devant des gens en qui ils ont implicitement confiance ou devant du personnel médical d’urgence, donc je ne pense pas qu’il sera moqué dans ces circonstances, surtout si cela implique la mort ou la perte de quelque chose de très important pour lui.
Depuis 2010, je ne peux penser qu’à trois cas où j’ai craqué et pleuré : la mort de mon père, la mort soudaine du jeune frère de ma femme (à 39 ans), et la perte d’un de mes meilleurs chiens. Ce n’est pas parce que je suis un dur à cuire que rien ne bouleverse, mais je pense que ce qui me fait pleurer c’est ce qui me fait vivre intensément, comme tous les hommes. Je suis plutôt bon lorsqu’il s’agit de ne pas se laisser aller à déborder d’émotion, et à laisser là où elle est, cette petite boule dans la gorge.
Depuis sa création, une partie du programme féministe qui cherche à faire croire aux hommes « qu’ils doivent entrer en contact avec leur côté féminin ® » comprend un « module » qui encourage les garçons à rester en contact avec leurs émotions et à pleurer plus souvent. Cela faisait partie de leur « formation à la sensibilité », et ils ont été acculturés à croire que les femmes les apprécieraient davantage pour leurs larmes sincères. On pourrait penser que les gars qui apprendraient à pleurer à la demande gagneraient tout dans cette affaire, non ?
Vestiges revisités.
Le commentaire de « NCB » était une réponse à l’observation faite par « Hero » dans le même fil de discussion :
Une conclusion à laquelle je suis arrivé ces deux dernières années : une femme qui pleure est soutenue tandis qu’un homme qui pleure est rejeté.
Une femme qui pleure a toujours une valeur biologique. Elle a toujours un vagin et un utérus. Elle pourrait encore porter un enfant et en prendre soin avec succès. Ainsi, elle est réconfortée et soutenue par la tribu.
Un homme qui pleure est un handicap (pour le groupe). Ses pleurs révélant sa position alerteront les animaux prédateurs et les bandes d’envahisseurs. Sa détresse est en fait un problème pour la tribu.
S’il y a bien un mensonge flagrant, c’est celui en vertu duquel le féminisme consiste à établir l’égalité homme-femme. Nous avons été induits en erreur lorsqu’on nous a fait croire que les hommes devraient être émotifs et parler de leurs sentiments. Dans la vie d’un homme, très peu de gens s’intéressent à lui lorsqu’il traverse une période difficile.
Les femmes bénéficient d’un vaste réseau de soutien et d’aides que les hommes ne connaîtront jamais.
L’un des sons les plus ennuyeux pour moi, et si les études sont exactes c’est aussi le cas pour tous les êtres humains en général, c’est le bruit d’un bébé qui pleure. C’est une question de survie de l’espèce, nous avons évolués psychologiquement pour être irrités par les pleurs d’un bébé. Peu importe de qui est l’enfant, vous ne pouvez pas ignorer la détresse du bébé.
Il est facile d’associer ce voir ce comportement comme une stratégie (un vestige) qui a permis à notre espèce de connaître le succès qu’on lui connait ; si les bruits d’un bébé ne nous avaient pas ennuyé, il y aurait eu plus de bébés en détresse qui n’auraient pas atteint l’âge adulte. Cependant, une fois que nous avons dépassé un certain stade de développement, les manifestations émotionnelles manifestes (les plus évidentes étant les pleurs) divergent radicalement pour nous selon le sexe. Comme l’observe Hero, les manifestations publiques d’émotivité étaient un signe de faiblesse pour les sociétés tribales proto-humaines. Les femmes s’occupaient généralement des nourrissons en pleurs et l’association de l’impuissance infantile, en plus d’être une gêne générale, serait nécessairement un handicap pour l’intégrité et la survie du groupe. D’un point de vue exclusivement masculin, nous pouvons en voir les implications, mais si nous étendons cela à la cohésion sociale de l’unité tribale, vous pouvez voir que des manifestations manifestes d’émotivité de la part des hommes seraient également qualifiées comme des signes de faiblesse implicite pour les femmes de la tribu. Ainsi, un contrôle rationnel des émotions s’est ancré dans le psychisme des hommes.
Vous voyez donc que lorsque l’impératif féminin tente de féminiser les hommes, comme dans tous les efforts de féminisation, il se bat contre des milliers d’années de psychologie, précieuse pour l’espèce.
Elle pleure.
Le parallèle avec cette dynamique, ce sont les pleurs des femmes. Écoutez le jeu de l’émotivité dans la voix de la femme dans ce reportage et cet article.
Les Chevaliers blancs sortiront du bois pour défendre l’indéfendable quelles que soient les circonstances, répondant viscéralement à ce que déclenche en eux une femme en pleurs. Qu’avez-vous ressenti lorsque vous avez entendu la jeune fille pleurer ?
Une fois de plus, comme le souligne Hero, le son d’une femme qui pleure suscite une réaction protectrice innée chez les hommes, mais comme l’examine NCB, seulement dans la mesure où cette femme présente une perspective reproductive viable. Comme l’intonation vocale de cette femme se situe dans une tonalité féminine alors qu’elle pleure et plaide sa cause, nous sommes plus prédisposés à éprouver de la sympathie pour elle, même à la lumière de sa trahison. Imaginez que la voix de cette femme soit râpeuse après des années de tabagisme, qu’elle soit plus basse après un taux de testostérone plus élevé ou que sa voix soit celle d’une vieille femme. Notre réponse réflexive masculine, bien que toujours humaniste et sympathique, serait bien différente de celle que nous aurions eu en fonction des intonations vocales d’une jeune femme.
Là encore, nous voyons un vestige évolutif précieux de l’espèce dans le réflexe que les hommes éprouvent lorsqu’ils entendent pleurer une femme viable sur le plan de la reproduction. Dans une certaine mesure, cela outrepasse même notre capacité rationnelle à séparer les implications de son comportement avec l’empathie que nous voulons établir avec une femme que nous percevons comme une occasion potentielle d’accouplement. Ce n’est pas que les hommes ne puissent pas résister à cette empathie et appliquer une solution rationnelle à un problème, c’est qu’il faut un effort de la part de l’homme pour qu’il agisse ainsi.
Cela nous renvoie à la dynamique de l’homme qui « fait les choses correctement » et à la dynamique du sauveur. Empathie, protection et lien avec une femme en détresse (en particulier une détresse émotionnelle) et le gain potentiel sera un rapport sexuel.
L’effort des hommes pour sublimer cet opportunisme sexuel empathique en faveur de l’action rationnelle n’est pas resté inexploité par l’impératif féminin. Vous avez donc la possibilité pour les femmes de pleurer (même dans des conditions de culpabilité) afin de provoquer cette réaction protectrice masculine. C’est comme l’exemple du bébé qui pleure, stimuli et réponse.
Il est également important de mentionner la méthode de communication préférée des femmes, qui est la méthode secrète. Lorsqu’une femme pleure, elle s’engage dans une forme de communication ouverte dont elle sait que cela sera efficace auprès des hommes, et cela est généralement dû au fait qu’elle a épuisé tous ses moyens de communication cachés. Lorsque les femmes optent pour une communication ouverte, cela signifie généralement qu’une ou deux choses se sont produites : 1) elle a atteint un point d’exaspération en utilisant des moyens secrets pour faire passer son message, ou 2) elle a atteint un point de désespoir dans son état et a besoin de la réponse viscérale à laquelle les hommes réagiront pour la défendre et/ou s’identifier à elle (souvent malgré elle).
Source : « The Crying Game » publié par Rollo Tomassi le 26 février 2013.