J’ai hésité à afficher cette vidéo, parce qu’elle dure environ 45 minutes, et j’ai pensé que la plupart des lecteurs auraient envie de la regarder sur leur temps libre (plutôt que sur leur « précieux » temps de travail), mais cette vidéo vaut la peine d’être regardée.
Chaque fois que j’écris sur la définition de l’homme Alpha ou que je détaille l’interprétation que je fais de l’« alphanité » comme dynamique, c’est toujours suite à un débat animé. Les gens sont toujours en conflit sur les traits biologiques, l’attitude ou les caractères qui font d’un homme un homme Alpha, et comme je l’ai déjà détaillé, il y a toujours une envie de définir l’homme Alpha d’une manière qui nous permette à nous-même d’entrer dans la catégorie des hommes alphas.
Au-delà de ça, il y a la question de savoir ce qui rend un homme naturellement (génétiquement ?) Alpha, et la question de savoir ce qui fait d’un homme un homme Alpha « qui a appris à l’être » ou un homme Alpha « contextuel » en fonction des situations. J’ai couvert toutes ces interprétations au cours de la dernière année, mais ce n’est qu’en regardant cet épisode de National Geographic Explorer que j’ai pris conscience de la preuve concrète (ou en tout cas, de l’indicateur génétique) de ce qui est « Alpha ». Je vais essayer de ne pas trop « spoiler » ici, parce qu’il suffit d’avoir des connaissances issues de la manosphère (sur la distinction Alpha / Beta) pour avoir un nouvel aperçu sur la façon dont on peut définir ce qui est Alpha.
Déterminisme biologique.
Pour ceux qui pensent que l’homme Alpha se construit à partir de vertu virile et de nobles intentions, la première réaction sera de nier l’idée qu’il existe un déterminant biologique, ou en tout cas, d’être incrédule. Regardez la vidéo jusqu’à la fin. Ces hommes donneront des rationalisations en vertu desquels la prédisposition biologique à la violence ne fait pas d’un homme un homme Alpha, dans la mesure où les humains ne sont pas les esclaves de leur biologie ou de leur instinct. Vous serez agréablement surpris à la fin du spectacle.
Cela dit, tout en regardant la vidéo, il y a plusieurs choses sur lesquels on peut réfléchir :
L’homme Alpha est-il à la fois le résultat de la nature et de la culture ?
Cette propension à la violence est-elle en accord avec notre définition actuelle de ce qu’est un homme Alpha ?
Est-ce qu’une capacité (ou une incapacité) à canaliser cette impulsion naturelle (génétique) vers des fins constructives ou destructives change notre définition actuelle de ce qu’est un homme Alpha ?
L’idée que l’homme Alpha soit déterminé génétiquement est-elle en accord avec ce que nous comprenons de l’hypergamie ? (La dynamique des épouses de guerre, l’attraction envers la violence, la fantaisie du viol, etc…).
Les caractéristiques Alphas peuvent-elles s’apprendre ou peut-on les singer à long terme de manière convaincante ?
Le véritable statut d’homme Alpha se gagne-t-il ou est-il déterminé par la nature ? Ou les deux ? (Ne répondez pas avant avoir regardé la fin de la vidéo).
Cette étude m’a donné beaucoup plus à penser en termes de la façon dont nous définissons l’homme Alpha, mais il est bien corrélé avec mes concepts antérieurs. « Alpha » est un état d’esprit, pas une population donnée.
Je ferai un suivi de cet article une fois que les lecteurs auront répondu.
Lecture complémentaire : suite à un commentaire très intéressant d’un lecteur, j’ajoute ici deux liens renvoyant vers des articles du blog impératif : Mâle Alpha 1 et Mâle Alpha 2.
Source : « The Warrior Gene – Is Alpha Genetic ? » publié par Rollo Tomassi le 20 août 2012.