Mesdames et messieurs, prenez une grande respiration et vérifiez votre rythme cardiaque avant de regarder cette vidéo, vous allez voir ce que vous allez voir. En général, je ne fais pas la promotion ni ne dénigre le mouvement des droits des hommes, mais après avoir regardé cette vidéo, je peux comprendre un certain mépris derrière tout cela. Cependant, ce que je veux faire ici, ce n’est pas de déclencher une indignation de leur part (The Spearhead et A Voice for Men ont déjà couvert ce sujet), mon article a plutôt été inspiré par un commentaire d’un lecteur de mon blog, « Dan », sous mon article « 16 ans après » :
Rollo, vous dites que les hommes sacrifient leur désir de diversité sexuelle, et plus généralement toute leur vie sexuelle, lorsqu’ils se marient.
Mais vous oubliez que pour beaucoup d’hommes, le mariage est la seule ou la meilleure façon d’avoir une vie sexuelle régulière. Les aventures, les coups d’un soir, les relations occasionnelles – ce n’est pas fait pour tous les hommes. La plupart des hommes n’ont pas l’occasion ou les opportunités pour s’engager dans de la promiscuité. La plupart des hommes ne sont tout simplement pas construits pour sortir dans la jungle et la chasse … physiquement ou mentalement.
Je ne veux pas de mariage. Je ne veux même pas une relation engagée à ce stade, mais je me sens obligé d’envisager l’engagement et le mariage en raison de mes besoins sexuels / intimes. Je suis sûr que beaucoup de jeunes hommes médiocres sont dans le même bateau que moi. Mais vous ne les avez pas envisagés ici. Vous parlez du point de vue d’un homme qui est au moins relativement attrayant et qui peut attirer sexuellement des femmes avec une facilité raisonnable.
Pardonnez-moi Dan, je n’essaie pas à vous inquiéter ici. Mon hypothèse, c’est que Dan n’a pas lu les articles « appréciation » et « les femmes et l’amour » dans leur intégralité. Il y a beaucoup plus, dans le sacrifice d’un homme, qu’un simple compromis entre du sexe régulier et le potentiel d’expériences sexuelles plus variées. La réponse réflexive prévisible et féminisée est de présumer que les hommes se fixeraient sur la façon dont leurs sacrifices auraient un impact sur leurs stratégies sexuelles, mais l’opportunisme sexuel n’est qu’un sacrifice parmi d’autres. L’impératif féminin ne voudrait rien de mieux que de voir des hommes et des femmes présumer que la seule préoccupation des hommes concerne le sexe, s’ils n’avaient pas opté pour le mariage, mais il y a beaucoup plus que cela dans les sacrifices que font les hommes.
Comme l’illustre cette vidéo, la carrière, les relations, la famille, les études, et la menace globale de perdre tout son argent dans un divorce sans faute, sont des risques très réels que les hommes ont tendance à ne pas considérer et que les femmes préféreraient que les hommes ne considèrent pas. Beaucoup d’hommes se lamentent de perdre la moitié (ou plus) de leurs actifs financiers, mais ce qui se perd en cela, ce sont les investissements personnels nécessaires pour établir ces actifs. Ces investissements ont exigé un sacrifice de temps, d’effort, d’émotion, de détermination, etc. tout en maintenant une relation intime avec une femme qui ne peut pas apprécier pleinement la totalité des sacrifices fait par un homme – parce qu’elle n’a jamais expérimenté le point de vue d’un homme qui s’occupe à acquérir tout cela. Les sacrifices des hommes ne sont appréciés que par le filtre des attentes des femmes et des avantages perçus.
À 46 ans, je ne doute pas que Charles Bruce a passé plus de la moitié de sa vie en investissement personnel en lui-même, en sa femme, en leur famille. Pour la plupart des hommes, et les lecteurs de la manosphère en particulier, la réponse initiale au dilemme de M. Bruce est l’une des rages aveugles (compréhensibles) contre le système féminisé. Aussi difficile que cela puisse être, je vais demander aux lecteurs de regarder au-delà de cette colère et de voir les conditions, les investissements et les sacrifices que Bruce a faits, qui rendent son histoire si tragique.
Loi de Briffault.
La femelle, et non le mâle, détermine toutes les conditions de la famille animale. Lorsque la femelle ne peut tirer aucun avantage de l’association avec le mâle, aucune association de ce genre n’a lieu.
En d’autres termes, l’hypergamie ne se soucie pas de l’équité relationnelle. C’est une chose que de considérer cela du point de vue dont votre petite amie vous a trompé en dépit de tous vos efforts pour vous investir dans la relation et « jouer selon les règles », mais s’en est une autre de considérer cela du point de vue de l’investissement de vie qu’à dû effectuer Charles Bruce en dépit de l’incapacité des femmes à apprécier les sacrifices des hommes.
Si vous vous demandez pourquoi aucun contraceptif hormonal masculin n’a jamais été développé ou commercialisé depuis la révolution sexuelle, ne cherchez pas plus loin que la loi de Briffault. Malgré tous les discours sur l’égalité des sexes depuis les 60 dernières années, les femmes se sont effectivement organisées et ont combattu comme des folles, avec ténacité, pour garder le contrôle et le pouvoir sur l’unité familiale, afin que ce pouvoir et ce contrôle demeure hors de portée des hommes.
J’ai lu des études expliquant et listant les exploits faits par des hommes avant leur mariage, des efforts productifs, créatifs, des innovations, des diplômes, des découvertes scientifiques, des chefs-d’œuvre de l’art, etc. Ensuite, une chute précipitée se produit, en ce qui concerne l’ambition et la motivation, après le mariage. Roissy a plusieurs liens vers ces articles, mais mon impression sur ces études concerne moins sur les effets stérilisants du mariage (c’est-à-dire les responsabilités de s’installer) que le manque d’opportunités inhérents au maintien d’une monogamie engagée et à l’examen des sacrifices qu’un homme doit faire pour faire avancer ses intérêts. Les occasions manquantes de baiser avec des femmes nouvelles et variées n’ont pas d’importance pour la vie, quand on considère les sacrifices qu’un homme fait en ayant à refuser des occasions qui feraient avancer son intérêt (et peut-être l’intérêt de la société). Les femmes sont les tueuses de rêves parce qu’elles ne peuvent pas apprécier les sacrifices des hommes.
Voici une citation intéressante venant d’un homme citant lui-même la loi de Briffault :
« Les hommes aiment les femmes, mais je crois vraiment que les femmes sont incapables de ressentir ce que, nous, les hommes, appelons l’amour ». « Aucun amour n’est aussi grand que celui d’un homme prêt à donner sa vie pour ses amis ». Combien de femmes sont prêtes à mourir pour leurs maris, amis, pays ou camarades d’armes ? Sacrément peu, s’il y en a.
Pourtant, c’est communément attendu des hommes (et même rendu obligatoire dans certaines circonstances). Combien d’hommes continuent dans leurs mariages, soutenant leur famille et leur femme, tandis que la femme fait de leur vie un enfer ? Beaucoup trop. Combien d’hommes choisissent leur femme plutôt que leurs parents et leurs frères et sœurs ? La plupart des hommes.
Les femmes ne se comportent pas comme ça. Les hommes prennent de grandes polices d’assurance afin que leurs femmes et leurs enfants soient bien pris en charge s’ils meurent. Même si la femme gagne (presque) autant d’argent que le mari, elle n’aura pas d’assurance. Elle ne voit aucune raison de réduire sa capacité actuelle à dépenser pour prendre soin des autres après sa mort. Elle se soucie moins de ce qui arrive au mari, et ne veut pas que le mari soit en mesure de dépenser de l’argent sur une jeune bimbo, après sa mort. Les statistiques hommes-femmes sur l’assurance-vie sont bien connues et largement disponibles. Rien de tout cela ne devrait être une révélation choquante. À la mort de ma deuxième femme, son assurance obligatoire (gratuite) fournie par son syndicat d’enseignants couvrait ses frais funéraires. Cela aurait rendu la vie beaucoup plus facile si son assurance avait payé les plus de 350 000 $ que mon assurance-vie aurait payés.
Depuis quand le concept d’avantage mutuel dans le mariage en occident s’est-il à ce point dégradé ? Ce concept va mal dès que les mots « Oui, je le veux » sont prononcés, ou peu de temps après. Pourquoi est-ce ainsi ? Parce que vous, l’homme, venez de conclure un contrat avec l’État où vous avez promis que vous fournirez tout à votre épouse, et où la mariée n’a rien promis du tout. Soit dit en passant, tout le poids de la loi et de l’opinion publique soutiendra votre épouse lorsqu’elle vous dépouillera de tout ce que vous avez, y compris vos enfants, ainsi que la plupart des sommes d’argents que vous gagnerez dans le futur, si (ou plutôt quand) elle décidera de vous larguer.
Par conséquent, une fois que vous entrez dans le contrat de mariage, vous n’avez plus rien à lui offrir. Tout ce que vous avez, ou aura, est déjà à elle.
Cela vous semble dur ? Je le pensais aussi, la première fois que je l’ai entendu, lors d’une dispute avec ma première femme vers la fin de notre mariage. Elle m’a posé l’éternelle question féminine : « Que fais-tu pour moi ? » (c.-à-d. quel avantage puis-je obtenir de notre association ?) J’ai répondu : « Je paie toutes tes dépenses. Je te nourris, et je te loge. Et, je paie pour tes frais de scolarité à l’université ». Elle m’a dit que tout l’argent que j’ai gagné était son argent et que si elle me laissait avoir tout cela, c’était pure charité de sa part, donc je ne faisais rien pour elle. Je pensais que c’était très dur.
Les tribunaux de divorce m’ont montré qu’il s’agissait à peu près simplement d’une déclaration de fait. La femme a tout, et peut rendre sa partie du contrat de mariage nul et non avenu, vous savez, la partie dans laquelle il est précisé qu’elle vous doit du sexe, de la loyauté, du respect, de l’aide et de l’assistance, du soutien, et elle peut faire tout cela tout en gardant tout ce que vous avez gagné, ce pour quoi vous avez travaillé, ce pourquoi vous vous êtes battu, et tout ce que vous aurez à l’avenir. Elle n’a pas besoin de vous épauler une fois que vous êtes mariés.
Se marier, pour un homme, représente un sacrifice si complet, si total, à tant de niveaux différents (pas seulement le sexe, donc) qu’aucune femme ne comprendra jamais toute l’étendue de ce sacrifice que fait un homme qui décide de se marier.
Source : « The Meaning of Sacrifice » publié par Rollo Tomassi le 3 août 2012.