Femmes & regrets.

Un utilisateur, « Paradox », a formulé une question intéressante sur le forum SS, après avoir lu l’article sur les épouses de guerre : 

J’ai vu rapidement ce sujet ici en passant, mais je voudrais savoir plus précisément comment les femmes gèrent le regret. 

Comment gèrent-elles les décisions qui peuvent affecter leur destin ?

Des moments tel que : 

Voir quelqu’un dans un train, un bus, un café, une épicerie, mais ne pas dire bonjour le moment venu.

Rencontrer quelqu’un de bien à une fête, mais ne pas échanger des numéros.

Ne pas rappeler un mec. 

J’ai vu des femmes passer d’un niveau d’intérêt faible à un niveau d’intérêt élevé, mais plus généralement, le niveau d’intérêt des femmes peut-il vaciller avec le temps ? 

Le plus drôle avec le regret, c’est qu’il vaut mieux regretter quelque chose que vous avez fait, que de regretter quelque chose que vous n’avez pas fait.

Toute réponse observationnelle que je pourrais offrir ici va devoir être ajustée pour tenir compte du solipsisme inhérent des femmes – tout est toujours à son sujet, et tout confirme ses évaluations comme si c’était une valeur par défaut. En tant que tel, vous devez garder à l’esprit que le regret, pour les femmes, commence généralement à partir de la façon dont une occasion manquée aurait pu mieux leur bénéficier. La racine de ceci est fondée sur la quête psychologique constante et innée des femmes pour la sécurité. L’hypergamie, par nécessité, implique que les femmes deviennent « solipsistiques » afin de préserver au mieux l’intégrité de survie de l’espèce. Cela ne veut pas dire que les femmes ne peuvent pas sublimer cette impulsion si la nécessité le dicte, mais tout comme les hommes doivent sublimer leur impératif sexuel, les femmes doivent aussi parfois tempérer l’insécurité qui résulte de l’hypergamie.

Culpabilité et regret.

En utilisant l’hypergamie comme point d’origine d’une femme, cela affecte la façon dont les femmes traitent le regret. A ce stade, je dois noter que la culpabilité et le regret ne sont pas coupés de la même vigne. Vous pouvez vous sentir coupable de quelque chose que vous avez fait ou n’avez pas fait, ainsi que du regret pour quelque chose que vous avez fait ou n’avez pas fait, mais les deux ne sont pas synonymes. Je veux éviter cette confusion ici dès le départ, parce que la culpabilité est associée à une négativité persistante, tandis que le regret provient de motivations différentes. Si vous avez fait quelque chose dont vous vous sentez coupable, vous le regrettez probablement, mais vous pouvez regretter une chose pour laquelle vous n’avez aucun sentiment de culpabilité.

Après avoir terminé la lecture de cet article, consultez la section « connexions manquées » sur Craig’s List. Lisez les différences de ton, de langue et d’objectifs des hommes et des femmes qui se lamentent à cause d’une chance manquée de quelque chose qu’ils espéraient développer. Il n’y a pas de culpabilité impliquée dans ce vœu pieux, seulement un regret de ne pas avoir pris une action.

Le regret des femmes.

L’expérience du regret des femmes dépend du degré ou de l’intensité de la rencontre par rapport à leurs propres conditions personnelles. Je sais que ça ressemble à de la psychologie de bas niveau, mais laissez-moi vous expliquer. La mesure, l’intensité et la nature du regret qu’éprouve une femme dans des conditions similaires à celles que décrit « Paradox », sont proportionnées à l’estime qu’une femme a d’elle-même par rapport à la valeur (perçue) de la rencontre. 

Au risque de paraître superficiel à nouveau, la fille grosse et moche qui pense qu’elle a manqué un rendez-vous avec Brad Pitt le regrettera plus qu’une fille 9/10 qui n’a pas échangé son numéro avec un homme moyen. Je vais être critiqué pour avoir dit cela, j’en suis sûr, mais c’est vraiment un processus automatique chez les êtres humains, faire des comparaisons subconscientes et employer par là une méthode de préservation naturelle de l’Ego. Bien que sa fonction psychologique latente soit de nous aider à apprendre de l’expérience, le regret est généralement douloureux, de sorte que notre réponse naturelle est de nous en défendre. Nous avons tendance à regretter de ne pas capitaliser sur des situations où la valeur de récompense perçue est élevée. La stratégie d’évitement psychologique bien sûr, c’est de créer des rationalisations sur le potentiel de valeur réel de toute occasion manquée, ou de minimiser l’impact négatif de toute occasion saisie. 

Donc, le centre de la question ici, c’est de savoir comment les femmes réagissent face à l’évaluation d’une occasion manquée en ce qui concerne les hommes. Encore une fois, cela dépend de leur estime d’elle-même, dépendant d’ailleurs de l’image sociale que l’on peut avoir sur elles, lorsque cette estime est comparée à la valeur de l’homme qu’elles rencontrent. Même les femmes semi-attrayantes (6-7/10) ont une compréhension subconsciente que la plupart des rencontres avec des hommes qu’elles ont sont dépendantes de leur fréquence – quelle était la rareté de cette occasion ? Ce qui signifie que si une fille est constamment renforcée avec de l’attention masculine (les gars la draguant tout le temps, les influences des médias sociaux, etc.), la rareté de toute rencontre est comparée à la fréquence avec laquelle les hommes la drague. C’est la théorie féminine des assiettes en action. S’il vous arrive d’être l’un de ses nombreux prétendants, elle est moins susceptible de regretter de ne pas vous fréquenter, par rapport à l’extraordinaire homme (Alpha) qu’elle perçoit, et qui a une valeur plus élevée, qu’elle ne croise pas tous les jours.


Source : « Women & Regret » publié par Rollo Tomassi le 20 juin 2012.

Illustration : Mash Babkova