Plus je regarde cette vidéo, plus je me souviens de cet article – Un homme aurait-il pu écrire cela ? C’est un acte d’accusation du féminisme fantastique, mais c’est seulement efficace parce que c’est une femme est qui livre le message. Dans notre société féminine contemporaine, seule une femme pourrait légitimement approuver un tel message et être prise au sérieux. Imaginez un homme, même le plus respecté, érudit, intellectuel, récitant ce message mot pour mot. Dans le contexte social d’aujourd’hui, le message est complètement différent si le narrateur a un pénis. La misogynie est une condition préalable présumée avant que toute pensée critique ne soit appliquée au contenu réel du message.
En faisant cette observation, j’ai également été sensibilisé à une méta-dynamique sociale. Au niveau « micro », le processus de communication des femmes est plus concentré sur le contexte de l’information traitée, plutôt que sur le contenu (qui est le domaine inné des hommes). Sur le plan « macro », sociétal, nous voyons cette même dynamique encadrant notre discours public – le féminisme exige une préférence féminisée pour le contexte (la sensation du débat) par rapport au contenu critique ou factuel.
Ainsi, dans une arène sociale plus grande définie par le fémino-centrisme, un homme délivrant le même message qu’une femme se sent déjà mal avant même que l’information de ce message ne soit traitée.
La portée.
Récemment, j’ai écrit sur d’autres blogs et forums qui ne sont pas spécifiques à la « communauté » en soi, et j’en suis revenu déprimé. Il y a ceci, il y a les articles que j’ai lu où ceux qu’on m’a demandé d’écrire récemment, et puis personnellement, il y a des rapports que j’entretiens avec des amis, des collègues, des associés d’affaires, et même, figures-vous, des pasteurs – la matrice est là partout. La matrice imprègne la société à bien des niveaux. Des habitudes en passant par des croyances profondément intériorises, la matrice consomme tout. Je sais, pour mes lecteurs, c’est comme dire que le ciel est bleu, mais la matrice est littéralement partout. Allumez la télévision, regardez un film, écoutez la radio, surfez sur Internet, parlez à un ami, regardez un panneau d’affichage d’une publicité quelconque, tout cela est englobant.
Je réalise que tout cela peut sembler paranoïaque et conspirationniste, mais parfois, la paranoïa signifie simplement que vous avez collecté tous les faits.
J’ai parfois l’impression d’être Jean le Baptiste dénonçant la vérité dans le désert. Oui, je sais que la culture occidentale moderne est un cloaque d’hommes beta féminisé, mais la vérité doit être prêchée. J’ai récemment relancé un fil de discussion sur SS, sur le fait d’être un mentor positif pour les jeunes hommes et je ne peux que penser que c’est une idée fantastique, parce que ce sont les hommes, et non les femmes, qui sont à blâmer, pour la situation où nous nous trouvons maintenant. Je sais que les adhérents MGTOW n’apprécieront pas, mais nous aimons dénoncer les 50 ans de féminisme depuis des années, mais les hommes ont une part de responsabilité aussi. Et cela a été calculé pour être ainsi. La féminisation massive de la culture occidentale que nous connaissons aujourd’hui est le résultat de la complicité des hommes, qui ont vu en cela un moyen pour avoir davantage accès à la sexualité des femmes. Votre père, mon père, dans certains cas nos grands-pères, ont tous contribué à cela, implicitement ou non, volontairement ou non.
Les hommes aiment les femmes.
Tout ce qu’il faut, c’est une petite pensée critique qui ne correspond pas au script approuvé par la matrice, sur un forum comme « LoveShack », pour attirer l’ire de n’importe quelle femme. C’est à prévoir, certes, mais ce qui suit est une sorte de glissement de terrain de mâles, bruyant comme des ânes, essayant tous de se qualifier pour être acceptable, non seulement envers une seule femme, non seulement pour leurs sensibilités féminines généralisées, mais envers eux-mêmes également, dans l’anonymat relatif : ce qui signifie qu’ils n’ont rien à cacher et que c’est leur réponse par défaut.
De nombreux « mâles » (ce ne sont pas des Hommes) se lèveront avec véhémence pour défendre la femme « victimisée », sans qu’aucune pensée critique ne soit formulée sur ce qui a été dit. Ces hommes pensent comme des femmes ; le contenu n’a pas d’importance, seulement le contexte est pris en considération. Et si la critique initiale est ne serait-ce que légèrement dérangeante pour leurs Egos, vous rencontrerez une foule de protestation et des réponses si pré-formatées, que vous êtes alors en mesure d’observer un phénomène intéressant : les hommes ont besoin de prouver et de se prouver entre eux qu’ils sont tous acceptables par rapport à la norme féminine.
Les hommes sont devenus assimilés par cette féminisation et sont maintenant des féministes plus emphatiques et efficaces que ce que les fondateurs originaux du féminisme n’auraient jamais pu espérer.
La vraie vie.
Je suis également actuellement aux prises avec un gars que j’ai embauché au travail et j’ai constaté que c’était un homme particulièrement beau et qui a confiance en lui, mais qui tombe toujours dans le même cycle : il recherche une fille en ligne, il se rencontrent, il emménage avec elle, il achète un chien avec elle en l’espace de trois mois. J’ai essayé d’intervenir, mais bien sûr, j’ai obtenu la réponse classique de l’homme beta [les rationalisations habituelles]. Maintenant, il est déprimé parce qu’il pense à elle tout le temps, et il se plaint parce qu’elle se fâche contre lui quand il va religieusement à la salle de gym, alors même qu’il essaie de lui donner quelques conseils pour améliorer son physique. Je l’ai rencontrée récemment, et à son poids, je ne peux tout simplement pas croire que cette fille puisse jamais être en mesure de dicter quoi que ce soit à mon ami. Et pourtant, il en est là, par son propre fait, parce qu’il s’est auto-convaincu, à cause de son incapacité à voir au-delà des choses et des gens. Il est talentueux, beau gosse, brillant, ambitieux, et il est même DJ semi-pro, et voilà qu’il s’est mis en couple avec une fille qui n’est absolument pas reconnaissante qu’un homme comme lui l’ait choisi, elle.
J’ai un autre gars, dans un autre service, qui était un ancien Marine qui a servi 3 fois en Irak et qui est un gars incroyablement organisé et responsable. Alpha comme tout, à de nombreux égards, sauf un aspect : lui aussi est aux prises avec une fiancée en surpoids qui aboie sur lui par téléphone cellulaire pendant qu’il prend ses pauses clopes. Je les entends se chamailler de temps en temps et tout ce que le gars fait, c’est de tenter de l’apaiser – cet ancien Marine, à qui la guerre ne faisait rien, est écrasé mentalement et émotionnellement par une femme qui ne devrait jamais être une position pour l’interroger. Pourquoi ? Parce qu’il souscrit à la mentalité sociétale fémino-centrique par défaut lorsqu’il s’agit de gestion avec les femmes.
J’ai une designer dans mon équipe – une magnifique blonde de 24 ans – lumineuse, talentueuse, instruite – qui est comme coincé avec un idiot de Beta. Elle est au courant de mes publications et j’ai fait des tentatives pour la conseiller sur sa propre situation. Même à la lumière de cela, sa plainte constate est toujours la même : maintenant, les hommes sont des petites chattes fragiles, les hommes sont faibles de nos jours, les hommes permettent aux femmes de définir qui ils sont – où sont les « vrais hommes » ?
Zones de confort.
Cette merde est PARTOUT. Le pasteur de l’église à laquelle je vais nous offrira sa diatribe annuelle sur la fête des Pères ce dimanche, et je m’attends à entendre le message fémino-religieux standard qui va de pair avec cette fête. Cependant, c’est plus important encore, je suis impatient de prendre beaucoup de notes mentales sur ses attitudes concernant l’interaction entre les sexes. J’ai une bonne idée de ce que vont être ces attitudes, notamment dans ses manières envers sa femme (religieux standards, autodérision masculine, « je suis heureux qu’elle ait eu pitié d’un idiot comme moi », etc.), mais je pense que cela pourrait être une bonne accroche pour commencer une interaction avec lui sur son blog.
Tandis que le paysage social féminin actuel est très certainement déprimant, je pense qu’il est nécessaire d’aller vers des eaux inexplorées. Il est très facile de regarder toujours les mêmes blogs et d’obtenir un effet d’écho. Il faut plus que cela pour affiner le message. Bien sûr, nous obtiendrons les oppositions habituelles venant des hommes beta, mais je pense que pour rester forts, nous devons nous aventurer en dehors de nos zones de confort pour apporter l’évangile à ceux qui sont encore pris au piège dans la matrice. Il n’y a qu’avec nous qu’ils comprendront ce qu’est vraiment la « communauté ».
Je dois admettre que cela me frustre de voir mes idées (qui sont, je crois, bien formulées) regroupées dans la catégorie « coaching en séduction », ou de voir que mes idées sont qualifiées de misogynes avant même que je puisse formuler des observations. C’est devenu très facile de nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas, et tout cela provient des hommes qui ont fait exactement ce que nous refusons de faire : rendre risible la masculinité positive.
Source : « The Enemy is Us » publié par Rollo Tomassi le 14 juin 2012.