Etude de cas.

Voici une nouvelle étude de cas, venant d’un lecteur qui a souhaité rester anonyme (parce qu’il vit dans le même Etat que moi, entre autres raisons…).

Bon, j’ai donc récemment commencé à sortir avec cette femme que j’ai rencontrée en ligne. Pour les deux derniers mois, je dirais que nous « sortions ensemble ». 

Quelques faits :

  • Elle a du succès et elle le sait. 25 ans, bilingue, propriétaire, un diplôme en ingénierie. Vous voyez le genre. Une super prise. 
  • Nous avons beaucoup de points communs en ce qui concerne la famille, les valeurs, etc. Nous sommes tous deux d’origine hispanique, élevés à l’étranger, une famille forte et soudée, etc. 
  • Elle est « mignonne » mais pas « sexy ». Disons, 6/10, mais je suis beaucoup plus intéressé par son intellect et ses qualités globales que par son look uniquement. J’admire vraiment ses réalisations et son intelligence. 
  • Lorsqu’il s’agit des « relations », elle est « conservatrice ». Elle veut que les choses aillent lentement, elle prétend être vierge, et dit qu’elle attend l’homme qu’il faut. Venant de n’importe quelle autre fille, je dirais que ce sont des conneries. Dans notre cas, cependant, sa vie a l’air si cohérente sur le long terme, que je vais effectivement « acheter » ce qu’elle me raconte. 
  • On a parlé des relations passées et ce qui s’est passé dans tous ces cas, elle prétend qu’il n’est pas facile de trouver des hommes qui respectent l’idée de ne pas devenir « intime » trop vite. Elle prétend aussi qu’elle est pointilleuse et qu’elle a tendance à mettre en place un mur lorsqu’elle rencontre des gens. 

Et ainsi, il y a des périodes de pauses lorsqu’elle rentre chez elle (hors de l’Etat) en période de vacance scolaire. Depuis que je l’ai rencontrée, elle a été absente probablement trois semaines. Sinon, quand elle est là, on se voit au moins une fois par semaine. Pendant ses pauses, très peu de communication, peut-être un appel ici ou là, quelques SMS.

Quand on est ensemble, c’est bien. Grande chimie, etc. La dernière fois (samedi) je suis venu la chercher à l’aéroport, nous sommes allés chez elle, au lieu de sortir nous avons préparé le dîner, nous sommes allés à Starbucks, etc. De bonnes choses, de bons moments. Je respecte ses « règles » concernant son intimité, dont sur ce front-là, je ne brusque pas les choses. Très franchement, dans ma vie, j’ai assez baisé. Lol. 

Quoi qu’il en soit, voici ce qui me gêne. La communication entre les rendez-vous est très limitée, et c’est là que les choses m’inquiètent. Je ne sais pas si dans mes relations passées, je me suis habitué à trop de communication (appel tous les jours ou sms, etc.) ou si dans ce cas particulier la communication est à la traîne.

Par exemple cette semaine : samedi je l’ai récupérée à l’aéroport, on a fait des choses chez elle. Silence dominical. Lundi, elle m’a appelé après le travail. Mardi silence. Mercredi, je l’ai appelé le matin pour le « coup d’envoi » de la journée, sur messagerie vocale, mais elle ne s’est pas manifestée. J’ai envoyé un SMS pour un verre après le travail, mais elle devait assister à un « diner de remerciement ». Je suis resté drôle et amusé en lui souhaitant un merveilleux rendez-vous, j’ai obtenu une réponse de deux lignes, pas plus, et le reste de l’après-midi et du soir, silence. 

Alors la grande question est : est-ce un test ? Un faible niveau d’intérêt ? Est-ce que je m’attends à trop de communication trop tôt ? Est-ce que je me suis habitué à trop de communication trop tôt dans le passé ?

À quelle fréquence VOUS communiquez avec votre cible ? Quelle est la bonne fréquence de communication avec des femmes adultes « matures » ? 

Oh et pour couronner le tout, sa tante et sa grand-mère arrivent demain, donc le week-end est fondamentalement foutu. En d’autres termes, si rien ne passe aujourd’hui, je ne vais probablement pas la voir avant la semaine prochaine.

Si ce n’est pas déjà le cas, vous êtes sur le point d’être rejeté en entendant l’excuse : « restons amis ». Voulez-vous savoir pourquoi ? Parce que chaque mot que vous avez utilisé pour décrire cette femme, chaque raison que vous avez donnée pour la qualifier comme « unique », et toutes les indications que vous avez présentées sur vous-même pour vous approcher d’elle pour toute relation future, indiquent que vous opérez à partir d’un cadre de soumis.

Comme on pouvait s’y attendre, la première réponse que la plupart des gars voudront dire, c’est de vous dire qu’elle a foiré le coup, ou qu’elle utilise ses problèmes pour vous éviter, mais honnêtement, la réponse se trouve dans le miroir de la salle de bains lorsque vous vous regardez. Vous sortez avec une femme qui a été élevée comme un homme.

Tout d’abord, pourquoi rencontrez-vous des femmes en ligne ? Vous avez 25 ans, rencontrez des femmes face à face, approchez-les, interagir réellement devrait être votre premier plan d’action. Je suis sûr que vous allez revenir avec l’excuse de merde « c’est juste plus facile / je suis trop occupé », mais à 25 ans, votre scénario pour « rencontrer » quelqu’un ligne n’est rien d’autre qu’une stratégie d’évitement chez vous. Et aussi : qu’est-ce que, selon vous, un « rendez-vous » ? Qu’est-ce que « sortir ensemble » ? Vous n’avez certainement pas baisé cette fille, alors combien de « rendez-vous » avec-vous eu ? 

Elle a du succès et elle le sait. 25 ans, bilingue, propriétaire, un diplôme en ingénierie. Vous voyez le genre. Une super prise.

Si j’entendais une femme dire « Oh, il est propriétaire et a une maîtrise en ingénierie, quelle grande prise » je penserai qu’elle serait une « chercheuse d’or », dans une certaine mesure, mais ça ne serait pas inattendu. Tout gars utilisant le terme « grande prise » sur une femme dans le même contexte pue l’homme beta. Les femmes utilisent ce terme pour décrire les hommes, les hommes betas utilisent ce terme pour décrire les femmes qui, selon eux, ferait un bon mari pour eux – et non, ce n’était pas une faute de frappe. En utilisant ce terme comme vous venez de le faire, vous êtes en train de crier : « je suis un idiot qui croit aux balivernes de l’égalitarisme féminisé dans un effort pour sembler plus attrayant auprès des femmes ». 

Elle est « mignonne » mais pas « sexy ». Disons, 6/10, mais je suis beaucoup plus intéressé par son intellect et ses qualités globales que par son look uniquement. J’admire vraiment ses réalisations et son intelligence.

Les idiots aiment rationaliser leur « choix » de femmes, et le fait que lesdites femmes ne sont généralement pas belles, en soulignant que « c’est ce qui est à l’intérieur qui est vraiment attrayant ». Admirer les réalisations et l’intelligence, ce sont des choses que les femmes trouvent attirants chez les hommes, et non l’inverse. Répéter ce mantra féministe vous donne un certain genre, mais lorsque vous voyez cette fille chez elle, dites-vous qu’un diplôme accroché au mur ne la fera pas paraître plus belle lorsqu’elle sera toute nue. Il s’agit d’une rationalisation d’identification d’homme beta très courante. Voici un secret : même les femmes intelligentes ne veulent baiser quand elles se sentent sexy, et elle est pleinement consciente que votre martelage publicitaire sur la façon dont son esprit vous excite ne va pas la transformer de 6/10 en 10/10. Vous ne couchez pas avec son esprit. 

Lorsqu’il s’agit des « relations », elle est « conservatrice ». Elle veut que les choses aillent lentement, elle prétend être vierge, et dit qu’elle attend l’homme qu’il faut. Venant de n’importe quelle autre fille, je dirais que ce sont des conneries. Dans notre cas, cependant, sa vie a l’air si cohérente sur le long terme, que je vais effectivement « acheter » ce qu’elle me raconte. 

On a parlé des relations passées et ce qui s’est passé dans tous ces cas, elle prétend qu’il n’est pas facile de trouver des hommes qui respectent l’idée de ne pas devenir « intime » trop vite. Elle prétend aussi qu’elle est pointilleuse et qu’elle a tendance à mettre en place un mur lorsqu’elle rencontre des gens.

Bon, nous allons briser tout cela : elle a 25 ans, une maîtrise en ingénierie, elle possède sa propre maison, etc. Maintenant, peut-être qu’un ingénieur peut avoir tout cela pour moi, mais si je ne me trompe pas, une maîtrise en ingénierie, c’est au moins un investissement de 6-8 ans, ce qui signifie qu’elle aurait dû commencer tout ça à 18 ans. Combien de « relations » pensez-vous vraiment que cette vierge a eu dans ces 6-8 ans, tout en obtenant une maîtrise dans un domaine très intense comme l’ingénierie ? Combien d’expériences d’apprentissage précieuses pensez-vous qu’elle a eu avec des « relations » ? Une fille 6/10 avec un master et une maison à 25 ans, oui, elle est vierge, mais pas parce qu’elle est conservatrice, bien ancrée dans ses valeurs ou pointilleuse dans ses choix. Vous faites de sa nécessité une vertu, parce que vous pensez que ça vous mènera dans une relation imaginaire avec elle.

Je respecte ses « règles » concernant son intimité, dont sur ce front-là, je ne brusque pas les choses. Très franchement, dans ma vie, j’ai assez baisé. Lol.

C’est exactement la rationalisation que je m’attendais à lire de la part d’un homme beta qui ne baise pas. Le désir authentique n’est pas négociable. Ça arrive ou ça ne se produit pas. Le désir est une excitation chimique spontanée entre les gens, pas un contrat pré-écrit. En posant des conditions préalables à ce qui sera ou ne sera pas admissible à l’intimité d’une femme, elle exclut essentiellement toute chance de désir authentique et organique. Vous avez essentiellement contourné les étapes de l’excitation et vous avez été déplacé directement dans la familiarité confortable – vous occupez déjà le rôle de « bonne femme au foyer », pour elle, dans votre tête. Le confort, le rapport, la familiarité, sont tous anti-séducteurs. La tension sexuelle est inconfortable ; c’est censé être dans le but pour susciter le désir.

Une politique « soyons amis d’abord » est un test. Il s’agit essentiellement d’une femme qui se demande si vous comprenez les femmes assez bien pour savoir que ce qu’elle veut vraiment est le contraire de ce qu’elle dit, et elle veut savoir si vous êtes assez Alpha pour agir avec confiance de toute façon. Vous n’êtes pas là pour vous raconter une histoire à vous-même. N’importe quel type de 25 ans qui se dit à lui-même qu’il a assez baisé dans sa vie essaie de se convaincre de quelque chose. 

Eh bien, la cristallisation est un problème, mais je vois aussi d’autres femmes. C’est juste que celle-ci est une Ferrari et les autres sont des Cadillac ! (…).

Donc, gros malin, une 6/10 vierge propriétaire d’une maison avec des problèmes d’intimité est une Ferrari pour vous ? Traitez-moi de fou si vous voulez, mais je ne pense pas que vous ayez « assez baisé ».  


Source : « Case Study – The Great Catch » publié par Rollo Tomassi le  10 mai 2012.