Plaidoyer pour l’aliénation mentale.

Extrait d’un message provenant de « Backbreaker » sur le (tout nouveau) serveur du forum SS :  

Bon… nous avons tous nos passe-temps et nos trucs à faire. Ma femme a une fascination tordue pour le couloir de la mort. Dès qu’il y a une émission de télévision, un film ou un documentaire sur le couloir de la mort, elle doit le regarder. Elle a donc trouvé un documentaire sur ce mec qui attends dans le couloir de la mort au Texas. En fait, un gars assez jeune, il ne peut pas avoir plus de 25 ans. Ce n’est pas un mauvais documentaire.

C’est là que je suis perdu. OK, le mec est dans le couloir de la mort. Il a tué trois putain de gens. Depuis une Chevrolet Camaro qui date de la fin des années 90. Le mec n’est pas très intelligent. Il n’est pas très beau. Le gars, je veux dire merde, il est dans le couloir de la mort… dois-je en dire plus ?

Alors ils interrogent son avocate qui fait le travail pour lui. Elle vivait dans le Nebraska et faisait le travail pro bono pour lui afin d’obtenir un appel / le faire sortir de prison. Honnêtement. Elle n’est pas mal du tout. Elle est mignonne. Et c’est une avocate. Cette femme, figurez-vous, n’a jamais vu ce mec de sa vie, tombe amoureuse du mec dans le couloir de la mort, conduit du Nebraska au Texas, le rencontre et ils avouent leur amour l’un pour l’autre, la première fois qu’ils se voient. Rappelez-vous qu’il est derrière une glace, au téléphone, pour lui parler. Elle dit à ses amis, et ses amis lui disent, qu’elle est amoureuse, et qu’elle doit faire ce qu’elle doit faire, et elle sort alors [de l’entretien] et voit un arc-en-ciel à l’extérieur [du bâtiment] et explique que c’est un signe que c’est l’homme avec qui elle doit être en couple. 

L’histoire s’améliore. Non seulement elle est descendue là-bas, mais un de ses amis beta l’a conduite à la rencontre du détenu. Savez-vous à quel point vous êtes une grosse merde dans la vie si vous conduisez une femme vers un centre de détention, pour voir un gars dans le couloir de la mort, et elle vous regarde, et regarde ce gars, et elle vous regarde, et regarde encore ce mec, et elle se dit : « oui, c’est l’homme avec qui je veux être, celui qui est dans le couloir de la mort ». 

Pour vous tous, ceux qui disent qu’il n’y a pas de femmes que l’on peut rencontrer, fermez-là vraiment. Cette femme est facilement une 6,5/10 – 7/10, et elle est intelligente, et elle est MARIEE à un homme qui va mourir très bientôt. Vous avez été coiffé au poteau par un homme qui ne peut même pas toucher sa femme. 

Cette histoire va juste me montrer à quel point les femmes sont à la recherche d’hommes et à quel point il y a peu d’hommes dans le monde. Quand une femme doit se pencher à ce niveau-là pour trouver un homme cela dit beaucoup sur l’état du « marché ». Je veux dire, elle est loyale à un fou lol. Elle est vraiment amoureuse de ce mec. 

Il y a un processus mental intéressant qui s’active chez les hommes, et chez les femmes qui s’intéressent aux aspects les plus innés de l’hypergamie, lorsqu’ils sont mis en face des manifestations les plus flagrantes de cette hypergamie. C’est cette présomption naturelle, et cette rationalisation commode, selon laquelle toute femme cherchant la graine Alpha d’un meurtrier incarcéré doit, par définition, être folle. Après tout, les femmes rapportent constamment leur besoin de confort, de confiance et de relation. Nous savons tous à quel point les femmes doivent se sentir en sécurité avant de concéder leur intimité à un gars, et qu’est-ce qui pourrait être plus menaçant ou intimidant qu’un meurtrier du couloir de la mort ?

A ce propos, mon bon ami « DJ Damage » expose que : 

Je ne crois pas que le phénomène des femmes qui sont fascinées par les mecs derrière les barreaux d’une prison, ou que le phénomène des enseignantes qui baisent avec leurs élèves, a quelque chose à voir avec le fait « d’être Alpha », mais que cela a plutôt à voir avec le fait que quelque chose ne tourne pas rond dans la tête de ces femmes. 

Ce que mon collègue astucieux ne parvient pas à saisir est en fait assez simple…

L’hypergamie ne se soucie pas de savoir si vous êtes incarcéré.

Ce qui semble être de la folie chez les femmes est généralement le résultat manifesté de leurs impératifs évolutifs. Anders Breivik avait de multiples offres de mariage en prison venant de femmes qu’il ne connaissait même pas la veille de sa tuerie. Richard Ramirez (l’harceleur de nuit), Scott Peterson, tous deux avaient des adeptes, des femmes prêtes à porter leur progéniture potentiellement meurtrière. Il n’existe pas de phénomène équivalent exclusivement masculin où les hommes prennent délibérément des mesures pour rechercher l’intimité des femmes incarcérées.

Il peut sembler que seules les femmes folles, ou à la recherche de la célébrité, seraient attirés par les meurtriers condamnés, et c’est peut-être le cas, mais il y a une attraction sous-jacente / une excitation envers un homme qui a la capacité de tuer un autre homme. Dans notre passé évolutif, tuer un rival était la preuve sociale ultime de la domination alpha. Il va de soi que cet acte aurait évolué en une invitation conditionnelle à l’attraction féminine. Bien que les traits d’approvisionnement qui favorisent la confiance et l’éducation peuvent avoir été sélectionnés dans l’intérêt de l’investissement parental, les traits propres à la capacité physique de tuer un rival génétique seraient choisis pour l’excitation sexuelle chez les femmes. 

Bien que cela puisse offenser la sensibilité et la morale des hommes, l’hypergamie ne se soucie pas de ce que sont vos idées préconçues sont sur ce qui constitue un Alpha selon la perspective masculine. Les femmes sont attirées par les hommes avec une capacité de domination, par ordre de degré. La façon dont cette domination se manifeste peut être mesurable, mais sachez que les indicateurs Alpha de cette domination sont tout ce qui compte dans l’excitation féminine.

Pour cause de démence.

Ainsi, alors que vous pouvez penser qu’une femme est mentalement déséquilibré pour « choisir » un criminel comme son âme sœur, comprenez que la « fille de qualité » que vous essayez patiemment de convaincre d’être assez à l’aise avec vous pour vous baiser, est soumise aux mêmes indices d’attraction de cette avocate folle. Votre femme de qualité peut être psychologiquement assez stable pour considérer l’extrême gravité qu’il y a à faire la cour à un condamné à mort, mais soyez assuré qu’elle fantasme sur un motard hors-la-loi, un artiste rebelle, un musicien non-conformiste, un avocat puissant, un chirurgien indifférent… Etc.

Cela sert l’objectif de l’hypergamie d’avoir une convention sociale présumant la folie des femmes dans des cas comme celui-ci. Pour les hommes, c’est un tampon pour l’ego. Comme Backbreaker l’a souligné, si un gars dans le couloir de la mort peut « théoriquement » (si ce n’est même physiquement) draguer une femme semi-désirable, qu’est-ce que cela nous apprends sur le jeu de séduction de l’homme beta ? Les femmes seraient toutes folles si leurs comportements contredisaient à ce point ce qu’elles déclaraient (désir de confort et de confiance), n’est-ce pas ? 

Pour les femmes, ce phénomène exclusivement féminin est une preuve supplémentaire d’une stratégie sexuelle pluraliste – obtenir de la graine d’Alpha, et sécuriser le fournisseur beta. La génétique d’un Alpha, bientôt mort, est presque une situation idéalement irréprochable pour sécuriser les deux impératifs, avec un fournisseur de bêta après coup sous la main. C’est techniquement un plaidoyer pour l’aliénation mentale. Cependant, dans l’intérêt des femmes qui ne veulent pas, ou n’ont pas la capacité, d’aller à un tel extrême, cela présente une violation potentielle de la sécurité en ce qui concerne l’exposition manifeste de l’hypergamie féminine dans toute sa laideur. Ainsi, les femmes embrassent facilement cette idée que seules les femmes folles manquant d’estime de soi ou d’intégrité, s’abaisseraient si bas, au point de se divertir avec l’idée qu’un meurtrier condamné pourrait être une âme sœur.


Source : « Insanity Plea » publié par Rollo Tomassi le 28 mars 2012.  

Illustration : Rene Asmussen.