Les bonnes filles ne sont que de mauvaises filles qui ne se sont jamais faites prendre.
Permettez-moi ici de vous relater un conseil que j’ai donné à un ami il y a 6 ans de cela. J’ai un très bon ami, Ray, que j’ai engagé et avec qui j’ai travaillé. Bien que nous ayons commencé en tant qu’associés de travail, il est devenu un de mes meilleurs amis et a eu l’avantage d’être débranché de la matrice par moi-même. Il était un bon élève (faute d’un meilleur terme), mais en devenant ainsi il est passé par un processus de transformation. Comme la plupart des hommes nourris par une vie entière de conditionnement féminin, il acceptait ce que je lui enseignais initialement, mais en privé, il s’accrochait encore à une mentalité d’homme « beta ». Jusqu’à ce qu’un jour, le déclic arrive.
À mon insu Ray avait entretenu une « amitié coquette » avec une fille semi-attrayante avec qui nous travaillions depuis un certain temps. Il savait ce que j’avais dit sur la forme de rejet qui consiste à dire « je veux qu’on reste amis », alors il ne m’a jamais parlé de cette affaire. Ils avaient eu des « rendez-vous » à plusieurs reprises, mais au-delà du classique « on s’est embrassé parce qu’on était ivres », elle l’a gardé à distance en utilisant des techniques standards que les femmes utilisent classiquement – « je ne suis pas prête pour une relation », « je ne suis pas à la recherche d’un copain », « nous sommes de bons amis », etc. Elle l’a cependant gardé dans sa « toile d’attention » avec de petites carottes d’affection, pendant environ 3 ou 4 mois. Sachez-le bien, Ray n’a jamais été un idiot. Il a eu sa part de femmes dans la vie, mais il était en train de subir une cristallisation sur cette mignonne « bonne fille », qui était au mieux une 7/10.
Tout cela se passait jusqu’à ce qu’une nuit, elle devait travailler avec Aaron Lewis (de Staind) alors que lui faisait son numéro acoustique à notre casino. Pour raconter une longue histoire de façon courte, la fille a fini par coucher avec le « manager tour » d’Aaron Lewis dans une situation classique ou c’était le « bon alpha », dans le « bon environnement » et les « bonnes conditions ». L’erreur de cette fille a été de ressentir le besoin d’avouer ses actes à Ray qui s’est alors senti trahi compte tenu de tout l’investissement qu’il avait fait dans ce qu’il pensait être « la bonne façon de faire les choses ». Voilà qu’elle a baisé cet homme dans un moment de réaction chimique parce « qu’il était beau, que j’étais ivre et qu’une chose en a amené une autre… », mettez cela en opposition avec l’investissement personnel de Ray pendant 3 à 4 mois.
J’ai appris cela quand il m’a consulté et m’a informé de toute cette histoire, sauf qu’au moment où il m’en parlait, il était dans une impasse. Elle s’est abondamment excusée a tendu (une fois de plus) la branche d’olivier du rejet : « je veux qu’on reste amis ». Il m’a demandé ce qu’il devait dire, et c’est à ce moment qu’il a pris l’initiative de lui dire « non, nous ne pouvons pas simplement être amis ». Il a fait ce que je lui ai conseillé de faire et il s’est éloigné d’une femme pour la première fois de sa vie. C’est là que tout l’enfer s’est déchaîné pour elle. Elle n’avait rencontré cette réponse avant et toutes les cartes étaient allées directement dans les mains de Ray. Elle l’a « croisé par hasard » dans les bars et à divers évènements pour « avoir une autre conversation », elle a opéré un virage à 180 degrés dans son attitude avec lui, dans un effort pour « être son amie ».
Maintenant, je suis exceptionnellement fier de Ray parce que, contrairement à la plupart des hommes qui découvrent le pouvoir de n’en avoir rien à foutre et de s’en aller, il a tenu sa ligne plutôt que d’être content de se faire chasser par elle et de verser dans le « soyons amis ». Il avait en fait appris un outil précieux qu’il utilise encore aujourd’hui – la puissance de l’abandon. En outre, il en est également venu à comprendre la méthode pour comprendre une femme : la comprendre non pas par ce qu’elle dit, mais par ce qu’elle fait – il a appris l’importance de la lecture du comportement. Evidemment, après environ 6 ou 8 mois, elle a cessé de le poursuivre « pour être amis », et il lui a parlé çà et là quelques fois par an, mais le cadre de leurs conversations a changé. Elle a du respect pour lui qu’elle n’a jamais eu quand c’est lui qui était le poursuivant, et qu’elle n’aurait jamais eu s’il avait succombé à un autre « je veux qu’on soit amis ».
Les bonnes filles.
Ce genre de fille, a chaque occasion, aimait montrer sa « vertu » et disait toujours qu’elle voulait « un homme avec un bon cœur » quand on lui demandait ce qu’elle cherchait chez un homme. Elle était très sociable, comme il sied à une personne qui travaille dans les relations publiques, mais à tout moment, elle se présentait elle-même comme quelqu’un de conscient à propos de la façon dont les gens la percevaient elle et sa réputation. Son cas était un cas classique d’après lequel il faut baser nos estimations sur le comportement et non sur les mots. La biologie l’emporte sur la conviction – la sexualité, pour autant que nous pensons pouvoir la dominer, ne sera jamais mise sous clefs. Les prêtres célibataires, les hommes d’Etat républicain moralistes, et la fille vertueuse pure comme la neige pour qui vous cristallisez, tous veulent coucher, et ils trouveront un moyen de le faire. Selon Facebook, notre fille en question vit maintenant dans le Montana avec un mari complètement beta qui n’a probablement aucune idée de l’étendue de son hypergamie brute et sauvage.
Un piège existe lorsqu’une femme est perçue par un homme comme étant une « bonne fille », c’est que l’homme aura tendance à mettre la femme sur un piédestal par défaut. Les chevaliers blancs sont les premiers à faire ça, mais même les séducteurs endurcis peuvent être enclins à tomber dans l’impression qu’une fille est une « bonne fille ». Une bonne fille, mignonne, 8/10 est un récipient à cristallisation parce qu’elle semble être au-dessus de la séduction. « Je désire seulement un homme avec un bon cœur » est un conte de fées parfait, avec juste la bonne quantité de naïveté appliquée, une fille qui dit cela se détache comme une fille qui croit vraiment que les contes « Disney » vont vraiment se réaliser. Pour les hommes avec du jeu et de l’expérience, une telle fille est un bijou dans un océan rugueux de cailloux, c’est-à-dire une fille « pure » dans un océan de méchantes filles agressives et imbue d’elles-mêmes qui peuplent le nouveau paradigme de la scène des relations hommes-femmes. Pour les chevaliers blancs, une telle fille est un « archétype » – la demoiselle innocente en détresse qui a besoin d’être sauvée du monde avant que celui-ci ne corrompt son âme et la transforme en toutes les autres femmes qui ne sortiront pas avec eux. Le chevalier blanc et le séducteur expérimenté sont tous les deux également choqués quand ce genre de fille baise spontanément un homme Alpha directeur de tournée.
Si ce n’est pas déjà fait, je vous recommande fortement d’ajouter « l’art de la séduction » de Robert Greene à votre liste de lecture. Dans ce travail fondateur, il commence par profiler les archétypes des séducteurs / séductrices et parmi ceux-ci, nous trouvons notre « bonne fille » : une enfant belle comme le jour dont l’innocence masque la séduction. Vous pouvez être enclin à penser à une bonne fille comme une sorte de « prude », mais c’est souvent une l’erreur. La « bonne fille » a besoin d’être innocemment séduisante pour que son besoin hypergamique soit satisfait. La « pudeur » est un outil féminin qui sert à placer un prétendant en « stase » suffisamment longtemps pour se donner le temps d’évaluer de meilleures options, ou dans le cas de notre fille qui travaille dans les relations publiques, pour se donner la possibilité de capitaliser sur une expérience Alpha immédiate.
Le jeu de séduction de la bonne fille est construit autour du mythe de la « femme de qualité » que les hommes cultivent. Les hommes veulent croire qu’une telle femme existe au milieu d’une mer de salopes insipides et égocentriques qui ne cherchent qu’à soutirer du temps, de l’argent et de l’attention avant qu’elles ne rencontrent le mur. Elle n’est pas une madone vierge et elle n’est pas la putain de Babylone, elle est la jolie fille quelque part entre les deux. Elle n’est qu’une 7/10 ou une 8/10, elle n’est pas la demi-déesse 9+/10, donc il émane d’elle un potentiel alléchant d’accessibilité. Tout cela constitue le terreau d’une forme très idéalisée, très cimentée de cristallisation, jusqu’à ce que ce processus se dissipe d’une manière ou d’une autre chez l’homme qui en souffre.
De la même manière que tous les hommes possèdent une certaine forme de « jeu », les femmes ont aussi leur propre « jeu ». Dans la mesure où nous vivons dans une réalité définie par le féminin, le « jeu » des femmes n’est pas considéré comme un subterfuge, c’est « simplement la façon dont les femmes sont », ou « la mystique féminine », le « mystère féminin ». Ce qui fait qu’une bonne fille contraste avec « d’autres filles » est fondée dans cette normalisation sociale féminine. Le sage praticien du jeu sait ce qui fonctionne le mieux pour lui, mais il doit également être conscient du jeu utilisé contre lui. L’un des aspects les plus importants du principe de la « maitrise amusée » … est d’avoir la maitrise de s’amuser ! Cela peut sembler absurde, dépourvu de sens, mais cela signifie qu’un homme doit avoir suffisamment d’expérience pour savoir à quoi s’attendre dans le comportement et le jeu des femmes, de le maitriser, et d’être capable de riposter avec un rire amusé.
Par exemple, le but opérationnel du « jeu » des filles consiste à maximiser l’hypergamie, c’est une des bases du « jeu ». Ainsi, en sachant cela, vous pouvez élaborer une réponse amusée à toute méthode de séduction que les femmes utilisent sur vous. La « bonne fille » est TOUJOURS à la recherche d’un Alpha, et elle sera prête à arrêter son « jeu », son « rôle » de « bonne fille » dès que l’occasion d’en baiser un se présentera. Lorsque vous avez affaire à une femme qui pratique sur vous la stratégie de la « bonne fille » ou une méthode similaire, commencez la partie en ayant déjà la fin en tête.
Source : « Good Girls ‘Do’ » » publié par Rollo Tomassi le 10 novembre 2011.
Illustration : Criativithy.