Un commentaire que j’ai fait au hasard sur le blog In Mala Fide a fait son effet, un peu. C’était en référence aux blogs et forums pour les « droits des hommes » qui apparaissent un peu partout. Voici le commentaire :
Je ne suis pas contre les droits des hommes, mais beaucoup de ces blogs sont écrits par des gars qui n’ont pas de jeu de séduction et qui ne peuvent pas s’envoyer en l’air, et cela simplement d’exutoire lorsqu’on est un perdant sexuel à vie. C’est comme les femmes qui se plaignent dans leur entourage que les hommes ne sont pas assez sensibles ou attentionnés.
Ces types consacrent leur temps à se plaindre des féministes ou du mariage, alors qu’ils n’ont aucune expérience de l’un ou de l’autre ! Je les soupçonne d’être des puceaux aigris et antisociaux qui n’ont tout simplement rien d’autre à faire avec leur abondant temps libre, trop effrayés de mettre leur ego fragile en danger pour être un homme et s’envoyer en l’air. Ils ont des emplois d’entreprise épuisants et la seule chose qu’ils ont à attendre avec impatience sont des visites hebdomadaires au Chipotle Mexican Grill.
En fait, vous ne vous tromperez pas dans la vie en n’écoutant pas un homme qui ne peut pas s’envoyer en l’air. Il peut être très intelligent mais ses pensées ne sont pas basées sur le « monde réel » où il y a des gars qui baisent, qui voyagent, qui créent des entreprises et qui s’amusent dans la vie. Penser sans faire n’est rien d’autre que de la masturbation, et je soupçonne ces blogueurs militants des droits des hommes de se livrer intensément à cette activité.
Maintenant, je veux que vous vous prépariez à ce que je vais vous dire.
Vous vous préparez ?
Beaucoup de types de la communauté des droits des hommes ne croient pas que le « game » fonctionne. Oui, j’ai aussi craché mon eau vitaminée sur le moniteur.
Vous ne me croyez pas ? Essayiez de vous plonger dans ces fils de discussion :
Is the “PUA” approach to women valid?
(C’est une bonne occasion de se plaindre de l’utilisation abusive de l’acronyme « PUA ». Il signifie « pick-up artist », c’est-à-dire un homme qui utilise l’art de la séduction pour draguer les femmes. Si vous dites : « Je ne sais pas si je crois au PUA », vous dites : « Je ne sais pas si je crois au pick-up artist ». Cela n’a pas de sens. Le jeu est une philosophie (ou un style de vie) qui est maîtrisée par des gars que l’on peut appeler « pick-up artists » ou « joueurs » ou autres. Je préfère le terme de joueur, bien qu’il ne semble pas être populaire chez les hommes blancs).
Faites comme si vous étiez moi pendant une seconde, et que vous ayez lu commentaire après commentaire des gars qui ne croient pas au jeu de séduction, alors que vous avez vous-même fait un 180° complet dans votre vie à cause de ça. Quelle autre preuve puis-je offrir que moi-même, un homme sans vie sexuelle qui a commencé à s’envoyer en l’air seulement après avoir étudié et pratiqué le game ?
Malheureusement, aucune preuve n’est suffisante pour les adeptes des droits des hommes. Je peux filmer mes dragues du début à la fin, en utilisant plusieurs « lignes » qui sont mot pour mot ce que vous pouvez trouver ici ou dans « Bang », filmer l’acte sexuel de trois minutes qui en résulte et les déclarations d’amour de la fille, et ils trouveront encore un moyen de justifier que je n’utilise pas du tout le « jeu ». Ils diront que je suis un « naturel », alors qu’ils ne comprennent pas que je travaille sur mon jeu chaque semaine depuis neuf ans.
Ils diront : « Roosh est naturellement drôle, ou charmant, ou d’apparence agréable. Je suis sûr qu’il se débrouillerait bien même sans jeu ». Faux. Je suis « drôle » parce que j’ai pratiqué mes blagues sur des centaines de filles. Je suis « charmant » parce que j’ai mesuré les réactions des femmes pour voir ce qui marchait et ce qui ne marchait pas, et j’ai gardé uniquement ce qui donnait le résultat que je voulais. Je suis « beau » parce que je m’entraîne, j’ai essayé différents styles, j’ai appris à me tenir et j’ai rigoureusement expérimenté différentes configurations de cheveux et de barbe. Je peux vous dire dès maintenant qu’une coupe de cheveux « à la Jésus » me conviendrait mieux qu’une coupe de cheveux « à la hipster ».
Si vous me voyez draguer aujourd’hui, cela semble très naturel car j’ai intégré toutes ces composantes du jeu dans quelque chose de fluide qui fonctionne un bon pourcentage du temps, mais il n’y avait absolument rien de fluide dans mes premières tentatives pour surmonter mon incapacité à baiser.
Je ne vous cache pas que j’ai été rejeté un million de fois. Bien sûr, je suis encore rejeté aujourd’hui par des filles qui, pour une raison étrange, ne veulent pas me baiser. Si vous avez lu « A Dead Bat In Paraguay », vous avez vu à quel point cela peut être mauvais. Mais je suis très ouvert à l’apprentissage et je continue de le faire, même si je suis satisfait de ma situation actuelle. Par exemple, j’ai utilisé les leçons tirées de ces six mois difficiles en Amérique du Sud pour venir en Colombie et je me débrouille plutôt bien avec les femmes. En fait, j’aimerais presque avoir plus de problèmes pour avoir un « problème » sur lequel travailler une suite. Mais il n’y en a pas, et je sais que personne ne veut lire un mémoire sur un type qui est heureux et qui obtient ce qu’il veut.
Alors les militants des droits des hommes diront : « Mais il vend des livres ».
Oui, parce qu’on ne peut pas faire confiance à ceux qui sont suffisamment passionnés par un sujet pour passer des mois ou des années à compiler leurs expériences de vie dans des ouvrages qui enseignent aux autres. Si quelqu’un a écrit un livre ou produit quelque chose de valeur, ne l’écoutez pas ! Ce sont des hommes d’affaires impitoyables déguisés ! Je n’écouterais même pas quelqu’un qui a un blog parce qu’il le fait manifestement pour la gloire de recevoir de nombreux visiteurs ou commentaires (et dans le cas des blogueurs masculins, des groupies). Ou alors ils tiendraient simplement un journal intime qui repose sur une table de nuit. Ils bloguent principalement pour leur ego. Il en va de même pour les personnes qui postent sur les mêmes forums depuis des années. Ils ont l’arrière-pensée de vouloir se sentir spéciaux en sachant que d’autres personnes respectent leur nombre de messages à quatre chiffres et tirent quelque chose de leurs paroles.
En fait, si vous y réfléchissez bien, toute personne qui partage ses connaissances est suspecte. Dernièrement, je n’ai acquis des connaissances que par des hommes sans domicile fixe qui se parlent à voix haute parce qu’ils ne le font pas pour l’argent, la gloire, l’ego, l’attention ou tout autre type de satisfaction qui vient de l’aide aux autres. J’aborde les paroles des autres avec une extrême hésitation.
L’hyperbole mise à part, tous les hommes peuvent apprendre et s’améliorer, que ce soit dans le domaine des affaires, des femmes, du sport ou des dames chinoises. Penser que baiser est génétiquement déterminé et qu’on ne peut pas s’améliorer, quelle horrible façon de vivre ! Si je devais accepter mon sort, je serais probablement dans un boulot de merde à ne pas baiser et à me sentir malheureux de ma « malchance » tout en me plaignant des femmes. Je serais un adepte des droits des hommes. Je camperais sur des blogs et des forums toute la journée en postant des commentaires « intellectuels » pour d’autres gars qui sont socialement maladroits parce qu’ils ont trop peur de s’éloigner de l’écran d’ordinateur pendant une minute et de prendre un certain risque social en s’entraînant à discuter avec des femmes séduisantes.
Mais si vous leur dites : « Mec, tu dois t’approcher d’une fille et passer à l’action », ils vous diront : « Arrêtez de me faire honte ! » C’est leur retour. C’est comme si un petit garçon dans la cour de récréation disait : « Ne te moque pas de moi ! J’aime manger mes crottes de nez ! ». Pour les gars qui aiment, soi-disant, utiliser la logique, ils sont complètement incapables de défendre correctement leur manque d’action, et se sont isolés dans une bulle Internet protectrice où ils se regroupent devant la moindre difficulté en disant que cela leur fait honte. Ils ne peuvent pas s’envoyer en l’air, Ils n’aiment soi-disant pas les femmes (surtout les femmes occidentales) et ne veulent pas travailler pour les baiser, et pourtant ils se plaignent et râlent à propos des femmes toute la journée.
Maintenant, j’ai beaucoup pleurniché et râlé sur les femmes sur ce blog, et je pense que c’est particulièrement amusant de s’attaquer aux féministes et aux Américaines, mais en fin de compte, je me tape aussi des féministes et des Américaines, je bois avec elles, je ris avec elles et je les câline jusqu’à ce que je m’ennuie et que j’aie besoin de faire une pause vis-à-vis de leur attitude masculine. La variété est le piment de la vie et la raison pour laquelle vous me lisez en ce moment est que j’ai eu des expériences très diverses avec de nombreux types de femmes. Si cela ne me dérangeait pas d’être un « one-hit-wonder » en portant ma chemise à carreaux tous les soirs et en allant dans un bar branché de Washington pour baiser avec un minimum d’effort, il n’y aurait pas beaucoup de conseils que je pourrais partager pour les hommes du monde.
L’essentiel est qu’un vrai homme se place dans des environnements nouveaux et stimulants et repousse les limites de ses capacités et de son caractère pour obtenir ce qu’il désire vraiment. J’admire énormément le jeune homme de 21 ans qui va sur mon forum et qui écrit sur un rejet brutal, mais qui persiste et qui, des semaines plus tard, partage une histoire de réussite. J’admire les trois gars que j’ai rencontrés à Medellin qui ont baragouiné un peu d’espagnol mais qui ont atteints leurs objectifs en moins de deux semaines après avoir approché des dizaines de femmes, comme des machines, jour et nuit. J’admire le gars qui a fait sa toute première approche en librairie pour en tirer une petite amie à long terme. Vous pensez qu’ils s’intéressent aux droits des hommes ? Non, parce qu’ils utilisent le jeu pour s’envoyer en l’air avec les femmes qu’ils veulent. Ils croient en l’action pour atteindre leurs objectifs, pas en la masturbation mentale avec une bande de mecs qui ont du mal à vous dire ce que ressent un vagin, mais qui ne peuvent pas s’empêcher d’être obsédés par ledit vagin.
Source : « “Men’s Rights” Has Become A Euphemism For “Sexual Loser” » publié par Roosh Valizadeh le 21 octobre 2009.
Les trois étendards. 